Avec le vide sanitaire imposé par la grippe aviaire dans l'ensemble de Midi-Pyrénées, les prix du maïs, dont on nourrit les canards à 90 %, dévissent. Les maïsiculteurs réclament eux aussi des aides de l'Etat.
Conséquence co-latérale du vide sanitaire dans les élevages de canards et d'oies de la région, mis en place lundi pour stopper le virus de la grippe : c'est toute la filière avicole qui est est désorganisée.
En période de gavage, les canard sont en effet nourris à 90% de maïs, entier ou broyé. Chaque palmipède en ingurgite pas moins de de 10 à 14 kilos. Du coup, le maïs ne se vend plus. Dans les Hautes-Pyrénées, les silos ne désemplissent pas. Les prix du maïs dévissent. Entre 100 et 150.000 tonnes risquent de ne pas trouver de débouchés. Et les producteurs réclament eux aussi des aides de l'Etat.
Voir le reportage vidéo d'Amélie Poisson et de Jean-Yves Bascands :