Un jeune tarbais de 21 ans a été mis en examen par le parquet de Paris pour avoir participé au piratage de la plateforme mondiale de crypto-monnaie GateHub. Un cybercasse estimé à plus de 8 millions d'euros.
Gabriel K.A-B, un tarbais de 21 ans serait l'un des auteurs du piratage d'ampleur visant la plateforme mondiale de crypto-monnaie GateHub. L'affaire est relayée ce 17 juillet par nos confrères du Parisien.
Un surdoué atteint du syndrome d'Asperger
Selon le média, le jeune homme aurait révélé sa participation au cybercasse en se rendant de lui même, fin 2019, au commissariat de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. Il aurait été aussitôt placé en garde à vue.Décrit comme immature mais doté de compétences informatiques hors du commun, Gabriel serait atteint du syndrome autistique Asperger. Le Parisien site un de ses proches :
Gabriel ne supportait plus les choses qu'on disait sur lui sur Internet, il se sentait dépassé par cette histoire. il est très manipulable, il ne pense pas comme nous, il donne de l'argent comme des bonbons et pensait rendre service.
Le pirate tarbais serait connu pour avoir réussi à pirater le tube planétaire "Despacito" sur Youtube. Dans cette affaire, le Tarbais, du fait de son autisme, avait été reconnu irresponsable pénalement.
Le braquage du siècle
Joint par téléphone, le parquet de Paris nous a confirmé que trois autres jeunes français ont été mis en examen entre novembre 2019 et février 2020. L'attaque contre la crypto-bourse GateHub a été perpétrée en juin 2019. Les "petits génies" sont parvenus à pénétrer une base de données contenant des jetons d'accès à des comptes de clients détournant massivement des fonds en un temps record puis en les blanchissant. Environ 200 portefeuilles auraient été siphonnés pour une valeur d'environ 8,3 millions d'euros.Des voitures de luxe
D'après les informations du Parisien, les quatre jeunes pirates français auraient dépensé leur butin en voiture de luxe. Les enquêteurs ont notamment saisi une Porsche 911, deux Lamborghini et une Mercedes. Mais aussi plusieurs portefeuilles numériques garnis de bitcoins.Six millions d'euros auraient été récupérés par les policiers de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC).