Non retenu comme centre de référence pour les maladies vectorielles à tiques, comme la Borréliose (Lyme), l'hôpital de Lannemezan (65) est finalement reconnu comme centre de compétences avec un niveau de recours régional pour les cas complexes.
Depuis plusieurs années, l'hôpital de Lannemezan est identifié pour la prise en charge des patients atteints de maladies vectorielles à tiques, comme la Borréliose, plus communément appelée la maladie de Lyme.
Il y a quelques mois, il postulait pour faire partie des cinq centres de références pour les maladies vectorielles à tiques créés par le gouvernement mais n'avait pas été retenu.
En revanche, il devient centre de compétences hospitalier, avec un niveau de recours régional pour les cas complexes, comme nous l'a confirmé l'agence régionale de santé Occitanie, ce jeudi 2 janvier 2020. Le service d'infectiologie peut accueillir des patients présentant des symptômes attribués à une maladie transmise par les tiques, dont la prise en charge n'a pas permis d'obtenir des résultats satisfaisants. Les CCMVT (centres de compétences pour les maladies vectorielles à tiques) ne reçoivent pas de financement spécifique, à la différence des centres de références qui ont, quant à eux, un niveau de recours interrégional pour les cas très complexes et bénéficient d'une enveloppe budgétaire spécifique.
En Occitanie, il existe désormais 4 CCMVT :
- le CHU de Montpellier (34)
- le CHU de Nîmes (30)
- le CH de Lannemezan (65)
- le CH de Perpignan (66)