Hautes-Pyrénées : le maire (LR) de Tarbes, Gérard Trémège jugé qu'après les municipales ?

Le maire (LR) de Tarbes, Gérard Trémège, poursuivi dans plusieurs enquêtes judiciaires est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour "travail dissimulé". Son procès ne se déroulera qu'au lendemain des élections municipales, selon une information de Médiapart.

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Gérard Trémège, au centre d'un tourbillon judiciaire depuis 2013, doit comparaitre devant le tribunal correctionnel pour des faits de "travail dissimulé".

L'actuel maire de Tarbes ne sera jugé qu'en juin, à l'issue du scrutin de mars prochain selon un article de Médiapart (lien payant).

Les faits pour lesquels le maire de Tarbes sera jugé portent sur "l'exercice de missions de commissaire aux comptes" pour la période du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012, des faits qui avaient fait l'objet d'un signalement d'un fonctionnaire de l'Urssaf fin 2013.

Contactés ce jour, les proches de Gérard Trémège assurent ne pas être au courant de ce renvoi devant la justice. Sollicité, le principal intéressé ne souhaite pas faire de commentaire.
De son côté, l'avocat de Gérard Trémège affirme n'avoir pas eu connaissance de cette information et n'avoir reçu à ce jour, aucune convocation pour son client.

Le contexte

En 2016, l'élu a été mis en examen au printemps dans une affaire de travail dissimulé, concernant son ancienne activité d'expert-comptable.
Il est soupçonné de ne pas avoir payé ses cotisations sociales liées à son activité de commissaire aux comptes pour un préjudice estimé à 80.000 euros sur 2 ans.

Gérard Trémège avait présenté à la justice une demande de "comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité", la procédure appelée "plaider coupable" dans cette affaire, que révèlait déjà le site Médiapart, et qui devait lui éviter un procès.

Lors de notre demande, Gérard Trémège n'avait pas confirmé cette information à l'époque. Le maire de Tarbes a toujours dit à ce sujet qu'il s'agissait de "l'instrumentalisation médiatique d'une affaire privée qui n'aurait jamais dû quitter le domaine privé".

Interviewé mercredi 12 février par le site d'investigation, Gérard Trémège maintient que "cette affaire relève uniquement de la sphère privée" et que "le procès est la suite logique d'une procédure qui existe depuis plusieurs années" et d'ajouter "aucune surprise donc, il me tarde d'en sortir".

Déjà mis en cause en 2014


Lors des municipales de 2014, Gérard Trémège était déjà concerné par d'autres affaires.
Il a été mis en cause, ainsi qu’une partie de son entourage, dans une affaire de favoritisme sur des marchés publics.

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Pau pour "prise illégale d’intérêt et recel" et visait le premier magistrat de Tarbes. Ce qui ne l'a pas empêché d'être réélu dès le premier tour. 
 
 
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