Samedi 21 octobre, la manifestation prévue en faveur de la libération de Georges Ibrahim Abdallah a pu se dérouler à Lannemezan, malgré une interdiction émise par la préfecture des Hautes-Pyrénées. En début d'après-midi, le tribunal administratif de Pau a suspendu l'exécution de l'arrêté d'interdiction.
La manifestation prévue pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah a pu se dérouler samedi 21 octobre dans l'après-midi à Lannemezan (Hautes-Pyrénées).
Le jour même en tout début d'après-midi, le tribunal administratif de Pau a suspendu l'exécution d'un arrêté de la préfecture des Hautes-Pyrénées interdisant l'évènement. Le juge des référés a noté que les organisateurs de la manifestation se sont désolidarisés des attaques du Hamas et n'ont pas démontré de risques pour la paix sociale.
"Le juge des référés a ensuite considéré qu’au regard de la diminution du nombre de manifestants attendus, du fait de l’arrêté d’interdiction, l’insuffisance des forces de l’ordre disponibles n’était pas démontrée, tandis que les représentants des organisateurs soulignaient, à l’audience, la capacité de leur service d’ordre interne à encadrer la manifestation" détaille le tribunal administratif de Pau dans un communiqué de presse.