Le candidat divers gauche Thierry Lavit remporte les élections municipales, à Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées, avec 59,77 % des voix. Il succède ainsi à Josette Bourdeu, candidate au premier tour, qui avait finalement retiré sa candidature.
Les reports de voix possibles ont fait planer le doute, après la fusion des listes de Sylvain Peretto, Bruno Vinualès et Stéphanie Lacoste. Finalement, Thierry Lavit, qui était arrivé en tête du premier tour de ces élections municipales, le 15 mars dernier, a transformé l’essai. Il a obtenu 59,77 % des voix, devant son adversaire, Sylvain Peretto (40,22 %) et deviendra dans quelques jours le nouveau maire de Lourdes. Succédant ainsi à Josette Bourdeu. La maire (PRG) sortante était candidate à sa propre réélection mais s’était retiré de la course, dans l’entre-deux tours, estimant que le contexte très flou dû à la crise sanitaire était « peu favorable au débat démocratique ».
Agé de 57 ans, Thierry Lavit, soignant au centre hospitalier de Lourdes, n‘est pas un nouveau venu en politique puisqu’il a été conseiller municipal d’opposition de 2001 à 2014. Favorable au mandat unique, il avait annoncé pendant la campagne ne pas vouloir briguer d’autre mandat que celui de maire et de représentant à la communauté d’agglomération.
Ce soir, à l'issue du second tour des élections municipales, Thierry Lavit se réjouit de ce résultat mais surtout, visiblement, de sa stratégie, plus cohérente que celle de ses adversaires : "J'ai toujours cru en la manière de mener une liste. C'est la troisième élection municipale que je fais, j'ai toujours pratiqué la même stratégie : on part avec une équipe, on finit avec une équipe", a-t-il notamment déclaré après la divulgation des résultats.
Son adversaire, Sylvain Peretto, a pris acte de sa défaite en disant regretter profondément que le projet de sa liste n'ait pas convaincu. "Je tiens à saluer mon adversaire et à lui souhaiter bonne chance pour cette grande mission de redressement de notre ville".On a travaillé avec cette équipe, depuis des mois, on a construit un programme. Il a été élaboré sous la forme d'un conseil municipal, avec des commissions. Et à la sortie, nous avons une équipe soudée, prête à être en responsabilité
La tâche sera difficile, nous le savons tous, mais un seul élément compte, c'est le destin de notre cité et le bien-être de ses habitants
Comme beaucoup de ses homologues, Thierry Lavit va effectivement devoir faire face très rapidement aux conséquences économiques de la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus. Celle-ci a touché de plein fouet la cité mariale, le sanctuaire ayant dû fermer près de trois mois, fait unique dans son histoire.