Depuis le déconfinement, Tarbes connaît une recrudescence de bagarres ultra violentes. Des individus, souvent très nombreux et armés de marteaux, barre de fer et machette, se retrouvent aux abords des bars pour en découdre. Le syndicat Alliance Police Nationale alerte sur ce phénomène inquiétant.
La ville n'avait jamais connu une telle violence. Depuis plusieurs semaines, une fois la nuit tombée, les altercations se multiplient dans le centre ville de Tarbes.
On dénombre une douzaine de bagarres depuis les six dernières semaines. A chaque fois, ces individus sont nombreux, ils étaient 30 le week-end du 14 juillet Place de Verdun avec des barres de fer, des couteaux, des machettes.
Violence gratuite
Le fonctionnaire de police s'inquiète de ce phénomène qui se répète malheureusement, surtout au centre ville de Tarbes et sur le quartier de l'Arsenal. Des bandes de jeunes hommes se retrouvent aux abords des bars et se bagarrent en transformant les tables et chaises en projectiles. Comme le montre cette vidéo qui circule sur les réseaux sociaux :Pas assez de policiers
Le syndicat Alliance Police Nationale réclame des fonctionnaires supplémentaires.On est incapable de répondre à ces violences. La nuit, on est 6 agents sur le terrain. C'est ingérable.
Le syndicat réclame des renforts, 20 à 25 policiers supplémentaires seraient nécessaires selon Pierre Pailhon. Ce dernier a rencontré la semaine dernière, l'élu en charge de la sécurité à la ville de Tarbes Roger-Vincent Calatayud qui explique :
L'élu assure aussi que la municipalité envisage de développer la vidéo protection pendant le mandat en cours. La ville de Tarbes est déjà dotée de 66 caméras installées dans le centre ville.Dans ces bagarres, il n'y a pas eu de blessés, il faut relativiser mais pas s'en satisfaire. Ce qui s'est passé n'est pas normal. On est à l'écoute des demandes des agents de police. Et on ne manque pas de faire remonter ces doléances au ministère de l'intérieur dés qu'on le peut.
Alliance Police Nationale compte aussi solliciter le Préfet et les députés pour pouvoir faire remonter ce problème au plus niveau.