Que ce soit à Sortie Ouest, à Béziers, samedi, ou à l'agence de Sète, transformée en salle de restaurant, dimanche, les lecteurs étaient au rendez-vous de l'opération de solidarité avec le journal communiste l'Hérault du Jour. En cessation de paiement, il attend de connaître son repreneur.
Pour l'occasion, l'agence de l'Hérault du Jour, à Sète, avait mis les petits plats dans les grands : elle s'était transformée en salle de restaurant. Mais elle n'imaginait pas accueillir autant de convives. Ils étaient près de 200, ce dimanche, au rendez-vous de la solidarité avec les équipes du quotidien communiste, en cessation de paiement. Parmi les présents, beaucoup de défenseurs de la liberté de la presse, sensibilisés à la question après les attentats contre Charlie Hebdo.
Grosse affluence à Sortie Ouest samedi
En attendant de connaître le nom et les intentions du repreneur, le 23 février prochain, le journal comptait sur ce week-end de mobilisation pour récolter des fonds. D'où l'idée de ce repas musical, qui s'est terminé par un apéritif dansant dans la rue. Déjà, samedi, la soirée de soutien organisée à Sortie Ouest, à Béziers, avait connu le même succès.
93 emplois menacés
En proie à des difficultés financières, l'Hérault du Jour (ailleurs appelé La Marseillaise) pourrait voir 93 de ses 208 emplois supprimés à l'issue du plan de reprise de son activité. Le tribunal de commerce rendra sa décision le 23 février prochain. Nos journalistes Luc Calmels et Thierry Will ont assisté au repas de l'agence sétoise de l'Hérault du Jour.