Béziers : nuit agitée dans le quartier de La Devèze, une école entièrement brûlée

La nuit du 31 octobre au 1er novembre a été marquée par d'importantes violences dans la cité de La Devèze à Béziers. Des incendies ont fortement endommagé une école et un collège. Les gendarmes ont été ciblés par des jets de projectiles. 

La cité de La Devèze, à Béziers, est régulièrement le théâtre de violences. Pendant la nuit de jeudi à vendredi 1er novembre, d'importants heurts ont éclaté.

Alors qu'ils intervenaient pour des feux de détritus au sein d'un immeuble désaffecté, les gendarmes ont été conduits dans un guet-apens, ils sont la cible de jets de projectiles. 30 minutes plus tard,  l'école primaire Tamaris située à 300 mètres de là prend feu. 
 

17 classes détruites


Les 17 classes de l'école primaire Tamaris ont été détruites ainsi qu'une salle d'activités du collège CRAFT. L'école menace actuellement de s'effondrer, elle devrait donc être totalement détruite. 

D'autres dégâts matériels ont également été recensés : une voiture a été brûlée ainsi qu'un scooter et 5 poubelles. Pendant l'intervention, un pompier a été blessé par la chute d'une plaque en fer.
  

"C'est un symbole qui a été touché"


Ces actes violents ont fait réagir sur Twitter. Le sénateur de l'Hérault, Jean-Pierre Grand a qualifié cette situation "d'intolérable". 
   
Le maire de Béziers, Robert Ménard a quant à lui annoncé le déploiement de CRS au cours de la nuit. Il a réagi lors d'un point presse devant l'école des Tamaris ce matin : "Je suis abasourdi. Touché. Écoeuré. C'est un symbole qui a été touché".

 


Appel à la solidarité 


Il a ajouté, "Tous les parents qui le peuvent doivent garder leurs enfants à la maison. Nous sommes pour l'heure incapables de dire dans quelle école nous allons les mettre". Un centre d'accueil sera malgré tout ouvert lundi pour le retour des vacances. 

 

Il a également fait appel à la solidarité des maires de grandes villes voisines comme Montpellier et Narbonne et ainsi qu'au département pour trouver dans l'urgence du matériel scolaire pour les 300 enfants de l'école des Tamaris.

Des individus âgés de 16-18 ans environ auraient été repérés sur les caméras de surveillance. Vendredi 1er novembre, un jeune homme de 15 ans a été placé en garde à vue : il est soupçonné d’avoir jeté des pierres dans l’après-midi à l’encontre de policiers de la BAC qui était en surveillance à proximité de l’école incendiée.


 
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