Dans un communiqué, l'ancien maire UMP de Béziers, Raymond Couderc dénonce les méthodes de management du nouveau maire bleu-marine Robert Ménard.
Selon Raymond Couderc sénateur UMP de l'Hérault : "Il y a deux sortes de management du personnel : celle basée sur la confiance et celle basée sur la peur."
Il entend dénoncer ainsi les méthodes de gestion du personnel municipal à Béziers de son prédecesseur.
Un peu plus loin Raymond Couderc intervient sur la situation financière de la ville estimant que la baisse de l'imposition locale a été décidée sans étude préalable.
Hier Roberd Ménard s'est adressé au personnel municipal en expliquant que "tous les fonctionnaires de la ville n'étaient pas exemplaires".
Le maire de Béziers a reparlé du taux d'absentéïsme élévé dans l'équipe des employés de la mairie et des absences non excusées, l'absence d'arrêts maladie.
Le syndicat CGT des employés de la mairie devait se réunir aujourd'hui pour décider des suites à donner aux mesures lancées par Robert Ménard comme le non remplacement des agents partant à la retraite.
Le texte du communiqué de presse de Raymond Couderc publié ce 26 septembre
Monsieur Ménard n’hésite pas à montrer du doigt le personnel municipal et à dénoncer sans nuances la gestion de l’équipe précédente.
Pour ce qui concerne le personnel municipal, les organisations syndicales sont là pour veiller au grain car on ne peut pas rayer d’un trait de plume du jour au lendemain tous les accords signés depuis 40 ans entre les différents maires et les représentants du personnel.
Il y a deux sortes de management du personnel : celle basée sur la confiance et celle basée sur la peur. Le Maire actuel a manifestement choisi la seconde.
Quant à la situation financière de la commune il faut rappeler que l’alerte des services des Finances Publiques est intervenue après que Monsieur Ménard ait annoncé son intention de diminuer les recettes fiscales sans étude préalable.
L’analyse de la Chambre Régionale des Comptes permettra de mettre les choses au point : il suffit de se rappeler que nous avions toujours dit que la situation financière de la ville était tendue mais que l’encours de la dette a baissé de 10 millions d’euros pendant le mandat précédent.
