Menaces de mort : il vient porter plainte au commissariat et c'est lui qui termine... en prison

Âgé de 47 ans, l'homme avait déjà été condamné pour menaces, outrages et violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Jugé en comparution immédiate le 31 janvier à Béziers, il écope cette fois-ci de huit mois d'emprisonnement.

Se rendre au commissariat pour porter plainte et terminer en garde à vue, c'était la mauvaise stratégie d'un homme de 47 ans, le 29 janvier, à Béziers.

En enregistrant la plainte de cet homme ce jour-là, les policiers biterrois comprennent qu'il est lui-même recherché. Condamné en 2021, il n'a effectivement jamais exécuté sa peine de prison.

Le quarantenaire s'emporte alors "verbalement" face aux forces de l'ordre, selon le parquet de Béziers. Il menace de mort un agent, en particulier. Menaces de morts qu'il réitère en garde à vue, à la suite de son interpellation.

Maintien en détention

Jugé en comparution immédiate deux jours plus tard, le 31 janvier, l'homme écope finalement de huit mois d'emprisonnement. Le tribunal de Béziers a donc prononcé son maintien en détention.

"Menaces, outrages et violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique" sont des faits pour lesquels le quarantenaire a déjà été inquiété par la justice. Avant cette dernière affaire, il cumulait déjà neuf condamnations sur son casier judiciaire.

La peine encourue pour "outrage à l'égard d'un agent dépositaire de l'autorité publique" peut aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende lorsque les faits sont commis par une seule personne.

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