L'école primaire de Saint-Pons-de-Thomières est restée fermée aujourd'hui 8 février. A la rentrée prochaine, l'établissement pourrait perdre le poste supplémentaire en CP/CE1 obtenu il y a 4 ans dans le cadre du dispositif "plus de maîtres que de classes" afin de renforcer les apprentissages.
Le dédoublement des classes de CP annoncé par le gouvernement pour la rentrée 2018 concerne essentiellement les zones urbaines.
Alors, à Saint-Pons-de-Thomières, dans les hauts cantons de l'Hérault, cette réforme du CP a un goût amer.
Pour en bénéficier, il faut que l'école soit classée en REP, réseau d'éducation prioritaire. Un classement qui, dans l'académie de Montpellier, ne concerne quasiment que les villes.
Le pire, pour les enseignants de la petite commune rurale, c'est qu'ils se sont battus pour entrer dans le dispositif précédent : "plus de maîtres que de classes", afin de renforcer les apprentissages en CP et CE1.
Ce dispositif, en place depuis 4 ans, a fait ses preuves mais il risque de ne pas être reconduit à la prochaine rentrée, parce que St Pons de Thomières ne rentre pas dans les critères de définition des réseaux prioritaires.
Pourtant les difficultés économiques et sociales de la commune et la scolarisation d'enfants issus d'une maison d'enfants à caractère social plaident pour des effectifs d'élèves réduits et des équipes enseignantes renforcées.
Les enseignants ont saisi l'inspection d'académie et fait grève ce jeudi 8 février: l'école élémentaire est restée fermée.
Les parents d'élèves se mobilisent demain matin vendredi et distribueront des tracts à l'entrée des élèves.
L'école primaire de Saint-Pons-de-Thomières est restée fermée aujourd'hui 8 février. A la rentrée prochaine, l'établissement pourrait perdre le poste supplémentaire en CP/CE1 obtenu il y a 4 ans dans le cadre du dispositif "plus de maîtres que de classes" afin de renforcer les apprentissages.
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