Robert Ménard a fait sa rentrée ce jeudi 12 janvier, dans la matinale de France Info. Le maire de Béziers s'est dit favorable à la retraite à 64 ans et à l'uniforme à l'école. Il a révélé qu'il ne parlait plus à Marine Le Pen et qu'il ne briguerait pas de troisième mandat à la mairie de Béziers.
Lassé par les médias et la violence des réseaux sociaux, le maire de Béziers avait supprimé d'un seul coup sa page Facebook et son compte Twitter, mi novembre. Après ces quelques semaines de diète médiatique, Robert Ménard a fait sa rentrée sur France Info, ce jeudi 12 janvier à 8h30.
Interrogé sur la proposition du Rassemblement national qui doit être examinée par les députés en faveur du port de l'uniforme à l'école, idée à laquelle adhère aussi Brigitte Macron, le maire de Béziers s'y est dit très favorable, tout en ne comprenant pas que cette proposition ne soit pas soutenue par la gauche :
"L'école, Il faut la sanctuariser ! Je trouve que c’est une bonne idée. J’ai essayé de le faire quand je suis devenu maire. Il y a déjà un uniforme à l’école : c’est les marques. Mais je ne suis pas un imbécile qui pense que cela règle tous les problèmes. On peut faire ça en plus du reste” a -t-il déclaré.
Par ailleurs, le maire de Béziers, proche du Rassemblement national, affirme ne plus parler à Marine Le Pen : "je le regrette, sur tout un tas de choses, elle a beaucoup changé. A l'Assemblée nationale, même si ils m'exaspèrent avec leur façon de parler, ils ont fait des progrès".
Interrogé sur ses ambitions politiques, Robert Ménard a laissé clairement entendre qu'il ne briguerait pas de troisième mandat à Béziers.
Faire mon métier de maire, ça me prend toute ma vie, du soir au matin. A un moment donné, ça vous vide ! Il faut savoir s'arrêter, et puis, j'aurais 73 ans, j'ai donné 12 ans à ma ville et elle a changé.
Robert Ménard, maire de Béziers
Le maire de Béziers, élu en 2014, puis plébiscité lors de sa réélection en 2020, affirme qu'il soutiendra celui ou celle qui sera utile à la ville pour la période 2026-2032.
A la question "soutiendrait-il même quelqu'un de gauche" ? "A Béziers, la gauche, elle n'existe plus !" a-t-il répondu.