Jean-Pierre Bruno, manadier gardois mis en examen et placé en détention provisoire depuis novembre 2017 dans l'affaire du cambriolage mortel du Jardin Saint-Adrien à Servian (Hérault), a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire strict. On vous rappelle cette mystérieuse affaire.
L'ancien manadier gardois suspecté d'être impliqué dans le cambriolage mortel du Jardin Saint-Adrien à Servian (Hérault), a été libéré et placé sous un contrôle judiciaire strict, selon nos confrères du quotidien Midi Libre. Jean-Pierre Bruno était en détention provisoire depuis novembre 2017. Une décision prise en raison de son âge (78 ans) et de son état de santé. Il reste mis en examen pour "complicité de tentative de vol avec arme" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime".
Père du cambrioleur
Jean-Pierre Bruno est le père de Richard Bruno, l'un des 2 cambrioleurs, qui avait pris la fuite après que le propriétaire du Jardin Saint-Adrien, Daniel Malgouyres, ait abattu son complice lors d'un home-jacking violent, le 5 octobre 2017. Daniel Malgouyres a toujours affirmé avoir agi en légitime défense, face à la violence des braqueurs, afin de protéger sa femme, Françoise. Mais lors de son interpellation, Richard Bruno a laissé entendre aux enquêteurs que Daniel Malgouyres serait en fait le commanditaire du cambriolage de sa propre propriété, ce que nie ce dernier. Daniel Malgouyres a néanmoins été mis en examen et ses demandes de remise en liberté ont toutes été refusées jusqu'ici.
Liens complexes entre les protagonistes de cette affaire
Jean-Pierre Bruno est également un ami du 3ème homme également mis en examen dans ce dossier, et qui, lui, reste maintenu en détention. Il s'agit de Richard Llop, le moniteur d'équitation de Françoise Malgouyres. Dans son centre équestre d'Aubais, dans le Gard, les enquêteurs ont retrouvé 100.000 euros en liquide enterrés sous le box du cheval de Mme Malgouyres, qui a reconnu les avoir confiés Richard Llop afin qu'il les dissimule, sans en parler à son mari. L'argent, qui proviendrait des recettes du Jardin Saint-Adrien, a été saisi pour "blanchiment de fraude fiscale". Un pistolet automatique 7,65 et des munitions ont également été découverts dans le centre équestre d'Aubais. L'enquête se poursuit pour tenter de démêler cette affaire complexe.