Architecture, histoire, douceur de vivre. Dans un article consacré à la Grande-Motte, le New York Times, l'un des plus prestigieux journaux des Etats-Unis, loue les qualités de la station balnéaire au sud de Montpellier.
Dans le sud de la France, une "utopie inspirée des Grandes Pyramides". L’article dithyrambique, est publié dans le plus grand titre de la presse des États-Unis : Le New York Times.
La ville construite par Jean Balladur est mise à l’honneur. Pour son architecture unique mais aussi pour sa qualité de vie et son avant-gardisme écologique.
Ce que l'on ignorait souvent c'est ce jardin méditerranéen qui entoure les pyramides.
Stephan RossignolMaire (DVD) de La Grande-Motte
"Ce que l'on ignorait souvent c'est ce jardin méditerranéen qui entoure les pyramides. C'est ce qu'a voulu Jean Balladur : faire une ville, verte avant l'heure. On ne parlait ni d'écologie ni d'environnement à cette époque-là. Ce n'étaient pas des mots à la mode", explique Stephan Rossignol, maire (DVD) de la Grande-Motte.
De la grande Moche à la Grande-Motte
Construite dans les années 60, La Grande-Motte a vécu plusieurs vies... D’un symbole des 30 glorieuses, elle a ensuite longtemps été décriée pour son style souvent incompris. Mais aujourd’hui, La Grande Moche est devenue la "Grande Mode".
"Il y a cette troisième vie aujourd'hui, où à l'échelle nationale, la Grande-Motte a recouvré des lettres de noblesse et ne fait plus l'objet d'incompréhension. À l'échelle internationale elle commence aussi à faire l'objet d'une grande curiosité bienveillante et culturelle", ajoute Jérôme Arnaud directeur de la station de la Grande-Motte.
Si aujourd’hui encore ses immeubles ne font pas toujours l’unanimité, les habitants de la ville apprécient sa qualité de vie. "Il y a des promenades extraordinaires. Les gens le savent. Ceux qui viennent ici ne repartent plus", soutient un habitant de la cité balnéaire.
Ceux qui viennent ici ne repartent plus.
Habitant de la Grande-MotteFrance 3 Occitanie
On a les tourterelles, les canards, les lapins... C'est un équilibre entre le béton et la nature", ajoute un autre Grand-Mottois.
Reste à savoir si le New York Times poussera les touristes américains à venir toujours plus nombreux à la découverte de cette icône du littoral languedocien.
Écrit avec Jules Boudier.