Le tribunal administratif de Montpellier, après un recours déposé par l’ancien adjoint Thierry Baëza, a annulé mardi l'élection municipale de Mèze dans l'Hérault. Deux jours plus tard, le maire Henry Fricou déclare son intention de faire un recours en cassation.
La nouvelle était tombée mardi 23 février : le tribunal administratif de Montpellier annulait l’élection municipale de Mèze, dans l’Hérault, à la suite d’un recours déposé par liste arrivée en seconde position. Une décision qui laissait un délai d’un mois au maire sortant pour faire appel. À la suite d’une réunion, mercredi, c’est la voie que semble avoir choisi le maire (SE), à la tête de la commune depuis 20 ans.
"La décision a été prise avec mes colistiers hier soir, déclare Henry Fricou. Bien sûr, nous prenons acte de la décision du tribunal administratif de Montpellier, que nous trouvons incompréhensible au vu des points qui nous sont signifiés. L’ensemble des colistiers, à l’unanimité, a décidé de se pourvoir au Conseil d’Etat."
Un début de 4e mandat mouvementé
Un éventuel retour des électeurs aux urnes est donc à présent mis en suspens. "On vit tous les jours avec cette ambiance, pas agréable pour gérer les affaires de la ville, admet Henry Fricou. Je continuerai à le faire, comme j’ai été élu. La démocratie a parlé. Les Mézoises et les Mézois nous ont fait confiance. Je continuerai à mener la mission de maire qui m’a été confiée."
Je resterai maire jusqu’à la décision du Conseil d’Etat.
Le 3 juillet dernier, la liste "Agir pour Mèze" de l’ancien adjoint Thierry Baëza déposait un recours pour contester la réélection du maire sortant. Il dénonçait la distribution par son adversaire d’un tract de campagne juste avant le second tour, et qui ne lui permettait pas de répondre.
Henry Fricou et sa liste "Ensemble vers 2026" avaient, cinq jours plus tôt, remporté la triangulaire d’un courte tête, avec 48,12% des suffrages exprimés. Seules 102 voix les séparaient alors de leurs principaux opposants.
"Je resterai maire jusqu’à la décision du Conseil d’Etat", rappelle l'élu. D'ici là, il admet connaître