Le rappeur PLK est définitivement condamné à 12 mois de prison ferme "aménageables" en détention à domicile. Accusé d'avoir frappé un policier municipal à la Grande-Motte, dans l'Hérault, l'artiste avait fait appel de sa condamnation, mais il a finalement changé d'avis.
Le rappeur PLK ne fera finalement pas appel de sa condamnation. L'artiste avait écopé en octobre dernier de 12 mois de prison pour avoir agressé un policier municipal de la Grande-Motte, dans l'Hérault. L'artiste est donc désormais définitivement condamné.
PLK, de son vrai nom Mathieu Pruski, "entend ainsi clôturer ce dossier et enfin assumer ses actes" se félicite, ce mercredi 19 avril, Jean-Michel Weiss, secrétaire général de la "Fédération autonome police municipale" qui était partie civile dans cette affaire.
Cette sanction est juste et proportionnée à la gravité des faits, les policiers municipaux ne sont pas là pour être frappés et encore moins par des "pseudos vedettes".
Jean-Michel WeissSecrétaire général de la "Fédération autonome police municipale".
Les faits remontent au 18 juillet dernier. Au petit matin, plusieurs équipes de la police municipale et des gendarmes étaient intervenues sur le parking d'une discothèque de la station balnéaire pour une bagarre entre plusieurs dizaines de personnes. "Sans raison apparente", explique Jean-Michel Weiss, le rappeur qui se trouvait sur place, avait "foncé sur un policier municipal" et lui avait asséné un "sérieux coup de pied au visage".
Le rappeur avait été interpellé. Le procureur avait réclamé une sanction de six mois de prison avec le maintien à domicile par bracelet électronique. Le tribunal le condamnera finalement à une peine de 12 mois "fermes" et à verser 1800 euros de dommages et intérêts à la victime ainsi qu'un euro symbolique à la "Fédération autonome police municipale".
PLK avait décidé dans un premier temps de faire appel mais il a changé d'avis. Sa condamnation est donc désormais définitive.