Jet de pétard pendant le match Montpellier-Clermont : l'auteur présumé jugé en novembre

Le 8 octobre dernier, le gardien du Clermont Foot Mory Diaw avait reçu un pétard lors des arrêts de jeu de la rencontre face à Montpellier. L'auteur présumé des faits sera jugé le 16 novembre prochain.

Un pétard jeté sur le gardien du Clermont Foot, Mory Diaw, en plein match, à la 91e minute, alors que son équipe était menée par le MHSC quatre buts à deux. 

Voilà l'incident qui amis un terme le 8 octobre dernier à la rencontre qui se jouait au stade de La Mosson à Montpellier. Le jet d'un supporter du club de l'Hérault avait conduit à l'arrêt définitif du match, après une décision de l'arbitre Florent Batta. 

L'auteur présumé des faits sera jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Montpellier le 16 novembre 2023 à 14 heures, indique ce mardi 10 octobre le procureur de la République à Montpellier, Fabrice Bélargent. L'homme est poursuivi pour "violence avec usage ou menace d’une arme ayant entraîné une ITT de moins de huit jours lors de manifestation sportive" et "usage de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive".

Selon un porte-parole de la police contacté par l'AFP, l'auteur présumé du jet de pétard avait été placé en garde à vue après la rencontre. Le Clermont Foot avait indiqué dans un communiqué avoir "déposé plainte" et condamner "avec fermeté" cet acte. Le club de Montpellier avait lui aussi précisé avoir effectué la même démarche. 

Les supporters "préoccupés des conséquences"

En attendant le jugement, il a été requis "l’interdiction de paraître dans toute enceinte sportive, et notamment dans les stades de football", "l’interdiction de porter ou détenir une arme"; "l’interdiction d’entrer en relation avec le coauteur" et "l’obligation de se présenter une fois par semaine à la brigade de gendarmerie de leur domicile, au moment de la mi-temps des matchs du MHSC". La décision du juge des libertés et de la détention n'a pas encore été rendue. 

Un second individu est "suspecté d’avoir remis le pétard au premier cité". Ce dernier "nie l’avoir introduit dans le stade", indique le procureur. Il est poursuivi pour "détention de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive".

Du côté des supporters, le groupe d'ultras Butte Paillade 91 s'est exprimé ce lundi dans un communiqué. Il a indiqué se "désolidariser" d'un acte commis par une personne "pas membre de [leur] association".

Les ultras se sont également dits "préoccupés des conséquences qui pourraient découler de ce fait divers"

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