Lac du Salagou : des centaines de coureurs à obstacles attendus pour la première Lake Race

Dimanche 9 septembre, plusieurs centaines de coureurs de toute la France sont attendus au lac du Salagou (Hérault) pour la première Lake Race, une course à obstacles de 12 kilomètres truffée de 35 difficultés à franchir en respectant l'environnement, sous peine de disqualification.

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On visse, on déballe, on martèle. Pour les organisateurs de la Lake Race, c'est la dernière ligne droite. La Lake Race, en Français, veut dire "la course du lac", soit 12 kilomètres de course à pieds, jalonnés de 35 difficultés à franchir autour du lac du Salagou, dans l'Hérault, comme nous l'explique l'un des créateurs du parcours, Baptise Aribaut :
 

On travaille énormément avec les obstacles naturels. Il y a une partie en hauteur, où on doit porter une charge avec une grosse montagne à monter. Sur la presqu'île, on profit aussi du dénivelé. Et on passe directement dans le lac.
 

Un Héraultais parmi les meilleurs Français


Le jeune Héraultais Baptiste Aribaut est l'un des meilleurs coureurs à obstacles français. En juillet dernier, au Danemark, il a décroché la médaille de bronze dans sa catégorie aux championnats d'Europe. C'est lui qui a créé le parcours de la Lake Race du lac du Salagou. Son chef d'œuvre, c'est l'ultime obstacle proposé aux coureurs. La difficulté y est maximale :
 

C'est le plus dur, il va taper sur les bras, on va vraiment garder les meilleurs, là, parce que ça a l'air facile comme ça, mais tout dépend qui le fait. Quand on a l'habitude, on le fait... sur 6 mètres ! Après, sur 42, je dis : faut voir ! Ah, ah, ah !


Une course écolo-compatible


Toilettes sèches et gobelets bio : tout est fait pour que le site soit préservé pendant et après la course. Dans le cas contraire, les concurrents s'exposent à  une décision radicale, comme nous le dit Sylvain Sanmartin, l'un des 3 co-organisateurs de la Lake Race :
 

Tout coureur, malgré le coût élevé de l'inscription [55€ pour les coureurs "élite", NDLR], s'il ne respecte pas l'environnement, sera disqualifié sur le champ. Il y a plus d'une centaine de bénévoles sur le site et on sera intransigeants.


500 participants attendus


Dimanche, plus de 500 coureurs tenteront de décrocher le Graal : le bracelet du participant. En attendant, voici le reportage de Daniel de Barros et Juliette Mörch.
 

 
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