Les vacances de printemps n'ont pas été un bon cru pour les professionnels du tourisme de bord de mer. Au Grau-du-Roi (Gard) et à La Grande-Motte (Hérault), la fréquentation a souffert du mauvais temps et des grèves.
Au Grau-du-Roi et à la Grande-Motte, l'humeur des professionnels du tourisme est à l'image de la météo : maussade. Le mauvais temps, conjugué aux grèves chez Air France et à la SNCF, a eu pour effet de faire baisser la fréquentation. Même les touristes étrangers ne semblent pas au rendez-vous de ces vacances de printemps 2018. C'est ce qu'ont constaté nos journalistes Jean-Philippe Faure et Michaël Hahn.
Jean-Philippe Faure et Michaël Hahn se sont rendus sur le littoral gardois et héraultais pour constater une baisse de la fréquentation touristique pendant les vacances de printemps 2018. En cause : les événements sociaux et climatiques.
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Concurrence avec les stations de ski
Dans le Gard, Lucile Brunel, de l'hôtel Splendid du Grau-du-Roi, pointe aussi du doigt l'abondance de neige en altitude, phénomène inhabituel à cette période de l'année. Il aurait conduit les vacanciers à changer leur destination pour profiter des dernières descentes avant la fermeture des stations de ski.
Une nécessaire transformation qui doit être accompagnée
De son côté, Jacques Mestre, restaurateur à La Grande-Motte et président de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) Montpellier/Hérault, estime nécessaire une évolution de la profession pour s'adapter à une demande en constante évolution, mais réclame pour cela l'aide des pouvoirs publics.Son restaurant affiche d'ores et déjà pour ces vacances de printemps une baisse de 5 % de fréquentation. Mais les jours fériés du 8 mai (armistice de la Seconde Guerre Mondiale 1939-45) et du 10 mai (jeudi de l'Ascension) pourraient lui redonner du baume au cœur, car de nombreux parents auraient prévu de ne pas envoyer leurs enfants à l'école les lundi 7 et vendredi 11 mai, voire toute la semaine, afin de profiter des 2 ponts qui s'enchaînent dans la même semaine, et ce, malgré les mises en garde du ministère de l'Education nationale.