Le 7 novembre, l'association One Voice avait déposé un référé-suspension d'urgence contre un arrêté publié fin octobre, autorisant le tir de prélèvement d'un loup. Le tribunal administratif de Nîmes a rejeté cette requête ce mercredi 16 novembre.
Ce mercredi 16 novembre, le tribunal administratif de Nîmes a rejeté le référé-suspension d'urgence déposé par l'association One Voice dix jours plus tôt. Celui-ci portait sur les effets immédiats de l'arrêté publié fin octobre par les préfets de Lozère et Haute-Loire, autorisant le tir de prélèvement d'un loup.
D'après la porte-parole de One-Voice, Jessica Lefèvre-Grave, le juge des référés "rejette la requête sans réellement analyser les arguments apportés".
Un arrêté autorisant le tir de prélèvement d'un loup
Dans un arrêté publié fin octobre et valable pendant un mois sur les territoires des communes de Chanaleilles (Haute-Loire), Saint-Alban-sur-Limagnole (Lozère) et Lajo (Lozère), les préfets de Lozère et Haute-Loire ont autorisé le tir de prélèvement d'un loup pendant un mois.
Sur son site internet, l'association One Voice dénonce cet arrêté pris par les préfets qui, selon elle "préfèrent autoriser le massacre de loups, quitte à mettre l'espèce encore plus danger, plutôt que de placer les éleveurs face à leurs responsabilités, notamment celle de protéger correctement les troupeaux".
Si l'association souhaite rester '"mobilisée pour les loups", l'arrêté autorisant le tir de prélèvement reste toujours en vigueur.