300 hectares brûlés, des dizaines de maisons évacuées, une habitation et des mazets réduits en cendres, l'incendie de Loupian, survenu dimanche près de Sète dans l'Hérault, a marqué les habitants. Certains ont sous le choc et parfois en colère.
Jean-Paul Saez n'oubliera jamais cette nuit d'enfer.
Ce responsable du chenil de Loupian a risqué sa vie pour sauver ses bêtes :
J'ai essayé de sortir tous les chiens, j'en avais oublié deux, alors je suis revenu et là, il y a des braises qui sont tombées sur moi... J'ai été brûlé à la gorge !
Malgré les multiples rotations des quatre avions bombardiers d'eau de type Canadair et l'intervention d'une armée de sapeurs pompiers (400 pompiers sur le terrain), une maison et quatre mazets sont partis en fumée.
Adrien, locataire d'une des petites maisons sinistrées, a eu juste le temps de récupérer quelques affaires et surtout de mettre sa fille à l'abri des flammes.
C'est sauve qui peut! On récupère les affaires, les papiers, les choses importantes, j'ai eu le temps de faire trois/quatre aller-retour... et ciao bye !!
Après le choc, la colère
Au total, 300 hectares de végétations ont été ravagés par les flammes en quelques heures entre Villeveyrac, Loupian et Bouzigues.
Après la violence de l'incendie, au lendemain du sinistre le coeur des habitants de Loupian se serre devant tant de désolation.
Un sentiment de colère face au désastre submerge désormais bon nombre d'habitants tout comme le maire de la commune, Alain Vidal.
On est passé très près de la catastrophe ! affirme l'élu très affecté
Ce lundi matin, Alain Vidal avait du mal à contenir son émotion comme en atteste ce reportage :
Ce lundi, les mas conchylicoles de Bouzigues étaient encore privés d'électricité.