Alors que s'ouvre le procès de 5 hommes de sa filière jihadiste à Paris, Lunel tente de rebondir et de changer d'image. Si du côté de la mairie on préfère ne plus revenir sur le passé, d'autres au contraire estiment qu'il faut évoquer ce qui s'est passé pour trouver les solutions. 

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A Lunel on veut tourner la page des départs en Syrie et des arrestations. Mais à part soigner sa communication, la mairie ne veut toujours pas parler sur ce sujet, fatiguée de cette image qui lui colle à la peau. C'est vrai que l'on a beaucoup dit sur Lunel et ses jeunes partis faire le Jihad. Pour l'opposition toujours prompte à s'exprimer il faut changer de braquet. "Il faut que ce soit l'Etat qui ait la main," demande Philippe Moissonnier, conseiller municipal d'opposition."

Renouer le contact avec la jeunesse


Ceux qui connaissent bien le terrain savent qu'il faut en premier lieu renouer le contact avec une jeunesse en délicatesse avec la société. Pour l'association Arts et cultures on paye les années de génération grand frère dans les quartiers. "Nous avons besoin sur le terrain de gens avec des vraies compétences, pas un semblant de compétences. Donc la politique "j'vous prête un ballon, j'vous prête un gymnase, allez jouer avec les p'tits frères", il va falloir arrêter avec ça," se plaint Tahar Akemi, éducateur populaire à l'association Arts et cultures.

La politique "j'vous prête un ballon, j'vous prête un gymnase, allez jouer avec les p'tits frères", il va falloir arrêter avec ça


Avec un habitant sur quatre vivant en dessous du seuil de pauvreté, un taux de chômage qui flirte avec les 20%, la partie n'est pas simple. Alors l'annonce du plan action coeur de ville du gouvernement est une bonne chose. Mais pour Jean Pierre Berthet ancien magistrat ces données n'expliquent pas tout.


Ces questions ne pouvaient pas rester totalement sans réponses. Et c'est un film un court métrage "Prêcheurs de lune" réalisé avec les moyens du bord mais avec beaucoup d'énergie, par des jeunes du pays qui force le destin. Projeté lors du festival Traversées qui oeuvre depuis longtemps pour l'intégration et la lutte contres les discriminations, le film a réçu un accueil plus que chaleureux. Un court métrage qui parle a tout le monde mais en priorité à la jeunesse.

12 millions d'euros pour les arènes


Et si la ville de Lunel a décidé d'investir 12 millions d'euros dans des arènes, certaines associations font plus que jamais le pari du terrain.  

Alors que s'ouvre le procès de 5 hommes de sa filière jihadiste de Lunel à Paris, Lunel tente de rebondir et de changer d'images. Si du côté de la mairie on préfère ne plus revenir sur le passé d'autres au contraire estiment qu'il faut parler évoquer ce qui c'est passé pour trouver les solutions.

 

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