Le maire de Lunel, Claude Arnaud, dans une lettre adressé au préfet mais aussi à ses administrés demande de l'aide à l'Etat pour empêcher le retour des jeunes partis faire le jihad en Syrie mais aussi empêcher les mouvements fondamentalistes islamiques de prospérer librement dans la ville.
Il a pris sa plume pour lancer un appel à l’Etat. Face à la radicalisation islamiste, le maire de Lunel, dans l’Hérault, Claude Arnaud, demande de l’aide.
Dans une lettre publique, il demande aux pouvoirs publics d’empêcher la propagation des mouvements islamistes sur sa commune mais aussi d’empêcher le retour des Lunellois partis faire le jihad.
J'en appelle solennellement à l'État pour empêcher les mouvements fondamentalistes islamiques de prospérer librement sur Lunel
Dans cette ville de 26 000 habitants, il y a à peine quatre ans, entre 2013 et 2014, une vingtaine de jeunes Lunellois ont rejoint les rangs de l'Etat Islamique en Irak et en Syrie. Cinq d’entre eux revenus, ont été jugés en première instance.
Quelques jours après le procès des djihadistes de Lunel le maire a envoyé ce courrier au préfet de l'Hérault.
À l'occasion du procès du groupe de jihadistes lunellois, notre ville vient de subir à nouveau un véritable massacre médiatique, notamment de la part des grands médias nationaux.
Selon lui, sa ville est aujourd'hui encore durement touchée par l'islam radical, et la mosquée prônerait un islam rigoriste incompatible avec la république.
Pour le président actuel de la mosquée, les craintes du maire ne sont pas fondées..
"Si il y a ce type de mouvance à Lunel, j’aimerai bien les connaître. Quand on parle de mouvement fondamentaliste nous on a un seul mouvement c’est celui que prône l’imam."
Le maire de Lunel avait déjà fait part de son souhait d'empêcher le retour des jeunes partis faire le jihad il y a quelques semaines lorsqu'un jeune Lunellois arrêté, armé, par les forces kurdes, en Irak avait déclaré qu'il souhaitait "rentrer chez lui et oublier".
Le reportage de Caroline Agullo et Thierry Will