L'incinérateur de Lunel-Viel ne serait pas responsable d'une sur-incidence de cancers, ce sont les conclusions d'une étude menée dans ce secteur. Les habitants et l' association de médecins l'AMIE réclament une étude approfondie.
L’étude réalisée par le registre du cancer ne met pas en évidence un lien de causalité entre le nombre, la typologie des cancers existants et la présence de l’incinérateur à proximité.Les résultats du suivi épidémiologique réalisé depuis quelques années montrent ,en effet, que s'il y a une augmentation de certains cancers dans le secteur de l'incinérateur, celle-ci est comparable au reste du département. Toujours selon les conclusions de l'étude, les risques liés au rejet de dioxine sont donc très difficiles à mettre en évidence.
Mais pour l'association des médecins indépendants ( l'AMIE) l'exposition à l'incinérateur n'est pas anodin. Un risque sanitaire existe, en particulier pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, en raison des rejets de dioxines.
L'association nuance les conclusions de l'étude, selon elle l’on voit se développer une sur-incidence de cancers parmi les habitants des villages situés dans la rose des vents dans la proximité de l’incinérateur .On voit se développer une sur-incidence de cancers parmi les habitants des villages situés dans la rose des vents dans la proximité de l’incinérateur
L'association réclame une étude plus complète afin de dissiper les doutes.
Le 1er adjoint de la mairie de Lunel-Viel (Hérault), Fabrice Fenoy, lui estime qu'il est tant d'envisager des solutions alternatives au tout incinération, une politique des déchets plus vertueuse.
L'incérateur de Lunel-Viel ne serait pas responsable d'une sur-incidence des cancers . Une association réclame une étude plus poussée.