L'accident de TER, qui s'est produit vers 15:45 jeudi près de Montpellier, faisant 8 blessés graves, pertube fortement le trafic SNCF. La circulation des trains « grandes lignes » Bordeaux-Nice et Bordeaux-Lyon, via Toulouse, a été interrompue.
Après la collision d'un TER au Crès, à l'est de Montpellier, qui a percuté à 140 km/h un arbre tombé sur la voie, faisant 8 blessés graves, la circulation des trains « grandes lignes » Bordeaux-Nice et Bordeaux-Lyon, via Toulouse, est interrompue.
Tous les trains en provenance de Montpellier et de Lyon à destination de Bordeaux ont été supprimés. Depuis Toulouse, les trains TER vers Montpellier ne circulent que jusqu'à Narbonne. Et jeudi soir, la SNCF n'était pas en mesure de préciser quand le trafic pourrait revenir à la normale.
Les voyageurs qui avaient déjà emprunté dans l'après-midi les trains grandes lignes, de Bordeaux vers Marseille ou Lyon, ont dû s'arrêter à Toulouse où ils étaient pris en charge jeudi soir par la SNCF. Laquelle demande aux voyageurs devant emprunter ces liaisons de reporter ou d’annuler leur voyage.
L'accident du Crès (Hérault) est le deuxième accident ferroviaire de la journée dans la région Occitanie. Vers 14 heures, c'est un TER reliant Toulouse à Mazamet qui a percuté un camion, près de Toulouse, au passage à niveau de Montrabé, près de Toulouse, blessant grièvement le chauffeur du camion.
Au Cres, 8 personnes ont été gravement blessées, dont une prise en charge en "urgence absolue". Le reste des impliqués a été évacué sur la salle des fêtes de Saint-Aunès", un village à 3 km du Crès, a précisé la préfecture de l'Hérault dans un communiqué.
Ce TER,, qui transportait 250 passagers entre Nîmes et Montpellier, a percuté un arbre tombé sur la voie ferrée après avoir été déraciné lors d'un gros orage de grêle qui s'est abattu sur Montpellier et l'Hérault en début d'après-midi. L'accident s'est produit vers 15H45 à hauteur de Lunel, alors que la rame a roulait à 140 km/h, a précisé la SNCF. Le TER présentait un impact frontal et sur le côté gauche de la voiture de tête. De gros moyens de secours ont été mobilisés, avec des hélicoptères et quelque 80 pompiers.