En revanche, dans sa réquisition, le parquet général autorise les dirigeants du Montpellier Agglomération Handball (MAHB) à convoquer les joueurs en vue de leur licenciement éventuel. Décision de la cour, le 25 octobre.
Le Parquet de la cour d'appel de Montpellier a requis mardi le maintien du contrôle judiciaire de Nikola Karabatic ainsi que celui de son frère et de trois autres joueurs du MAHB, soupçonnés de paris illicites et de match truqué. La cour rendra sa décision le 25 octobre.
En revanche, dans sa réquisition, le Parquet autorise les dirigeants du Montpellier Agglomération Handball à convoquer les joueurs en vue de leur licenciement éventuel. "Le pari, c'est un manquement grave aux règles du contrat de travail, encore plus quand on parie contre son club (...) Cela peut justifier des sanctions qui peuvent aller jusqu'au licenciement", a rappelé l'avocate du club, Me Michèle Tisseyre, la semaine dernière.
Nikola Karabatic, dont le contrôle judiciaire lui interdit de pratiquer son métier de handballeur, a demandé quant à lui la levée de cette mesure, estimant qu'elle n'était pas justifiée puisqu'il n'a pas parié, pas joué le match présumé truqué contre Cesson en mai dernier, et donc pas triché.
Nikola Karabatic et son frère Luka, soudés autour de leurs compagnes Géraldine Pillet et Jennifer Priez, étaient arrivés à la Cour d'appel accompagnés de leur avocat, Jean-Robert Phung, dans la matinée.
Les jeunes femmes ont également interjeté appel, souhaitant obtenir des magistrats un allègement de la caution qu'elles doivent verser, de respectivement 13.000 euros et 4400 euros.
Dragan Gajic, Issam Tej et Primoz Prost, les trois autres joueurs montpelliérains également mis en examen pour "escroquerie par manoeuvre frauduleuse" aux dépens de la Française des Jeux, en lien avec des paris sportifs portant sur la rencontre de Championnat de France du 12 mai gagnée par Cesson-Sévigné contre leur club, ont également fait le déplacement.
Une autre audience en appel devrait avoir lieu d'ici une quinzaine de jours. L'ex-Montpelliérain transféré cet été au Paris SG, Mladen Bojinovic, va demander l'annulation de sa caution de 11.600 euros car ses avocats et lui estiment que les règlements de la Fédération n'interdisent que les paris en ligne, et non ceux passés dans des enseignes affiliées à la Française des Jeux.