L'enfant terrible du volley ball Earvin Ngapeth a été interpellé hier à Paris, accusé d'avoir agressé un contrôleur d'un TGV Paris-Bordeaux. Déjà impliqué dans une rixe à Montpellier, le joueur avait écoppé de 3 mois de prison avec sursis.
Le 12 août 2013, à Montpellier, le volleyeur et 2 amis, eux aussi renvoyés en justice, avaient participé à une bagarre à propos d'une rivalité amoureuse. Une personne avait été blessée.
Hier Ia star du volley français a été interpellée à la gare Montparnasse à Paris. Earvin Ngapeth est accusé d'avoir agressé un contrôleur d'un TGV Paris-Bordeaux, deux jours après avoir été élu meilleur joueur de la Ligue mondiale remportée par les Bleus.
Il demande au contrôleur de retarder le TGV et le frappe
Ngapeth a été entendu par la police lors d'une audition libre et sera reconvoqué dans les prochains jours après l'agression d'un contrôleur à la gare Montparnasse, selon des sources concordantes. La SNCF a déposé plainte.Ngapeth aurait demandé au contrôleur de retarder le départ du TGV pour attendre l'un de ses amis, en retard. La discussion se serait envenimée et le joueur aurait alors frappé le contrôleur.
Ce dernier a été "blessé à l'arcade sourcilière", selon l'Unsa, le deuxième syndicat de la SNCF, qui a dénoncé "des actes inqualifiables".
La réputation sulfureuse du joueur se confirme
En décembre, le réceptionneur attaquant, qui évolue en club italien de Modène, a été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier pour une rixe dans une boîte de nuit en août 2013.En 2010, alors âgé 19 ans, il était devenu le paria du volley français: il avait été débarqué de l'équipe de France en plein Mondial en Italie, coupable d'avoir insulté le sélectionneur de l'époque, Philippe Blain. Quelques mois après le fiasco de l'équipe de France de foot au Mondial en Afrique du Sud, l'affaire avait fait grand bruit et Ngapeth était devenu le "Nicolas Anelka du volley".