Réactions et hommages de toute la classe politique régionale suite à la disparition ce matin du président de la région Languedoc-Roussillon.
Les réactions sont nombreuses suite à l'annonce du décès du président du conseil régional.
Hussein Bourgi premier secrétaire fédéral du PS :_"C’est avec beaucoup de tristesse que je viens d’apprendre le décès de Christian Bourquin, Président de la Région Languedoc-Roussillon, des suites d’une longue maladie contre laquelle il s’est battu avec courage et dignité.
Je salue le militant socialiste engagé au service de ses idées qu’il défendait avec force ; je rends hommage à l’élu engagé au service de son territoire du Languedoc-Roussillon pour lequel il nourrissait une véritable passion.
Je garde en mémoire le souvenir de sa voix chaleureuse lors de notre dernier échange téléphonique le lundi 11 août dernier, au lendemain de la Féria de Millas à laquelle il avait assisté. Christian Bourquin m’avait téléphoné pour prendre des nouvelles et m’avait indiqué qu’il s’octroyait 10-15 jours de repos avant de se rendre à La Rochelle pour l’Université d’été du PS, où nous devions déjeuner ou dîner ensemble.
A ses proches, je présente, au nom des militants de la Fédération Socialiste de l’Hérault, nos sincères condoléances."
Françoise Dumas, députée PS du Gard : "Christian Bourquin était un homme qui ne se laissait jamais plaindre, qui n'acceptait pas que l'on parle de sa maladie et qui a tenu à rester au service de sa région jusqu'à ses dernières forces. C'est un vrai catalan, un combattant et il nous a donné une leçon de vie, de rigueur et de sens de l'intérêt général".
Jacques Cresta, député PS des PO et conseiller régional._ "Je viens d’apprendre très tôt ce matin la disparition d’un grand homme, de mon ami Christian Bourquin. Je suis effondré par cette nouvelle. J’ai une pensée immédiate pour sa famille, pour sa fille et son fils, ses proches, mais également pour tous ceux qui ont travaillé avec lui ces dernières années. Je sais leur peine et je m’y associe. Christian Bourquin comme durant toute sa vie sera resté digne et combatif jusqu’au bout. Son combat contre cette maladie a été exemplaire.
Il est trop tôt et ce n’est pas le moment d’évoquer toute son histoire, tout ce qu’il a apporté à notre territoire, à son pays catalan, à notre région. Son œuvre aura été immense toujours dictée par la défense de l’intérêt général.
Je suis triste car je perds un camarade, un compagnon de route et un ami très cher."
Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées : " J'ai appris avec beaucoup d'émotion sa disparition. Je salue la mémoire d'un homme de convictions, il défendait ses idées avec force.
Je salue donc sa mémoire, je l'ai fait savoir à sa compagne qui est d'ailleurs membre du gouvernement".
-"Je souhaite rendre hommage à la mémoire de Christian Bourquin", a déclaré Franck Proust - premier adjoint au maire de Nîmes, député Européen- à l'annonce de sa disparition.
Un homme de gauche, certes, mais nous avions une passion commune : celle de notre territoire. La Région perd un de ses plus ardents défenseurs. Toutes mes pensées vont à ses enfants et à ses proches."
Christian Lacass, président de l'agglomération de Béziers :
« Je viens d'apprendre avec tristesse le décès du Président Christian Bourquin et je tiens,
par là-même, à rendre hommage à l'homme politique autant qu'à l'ami qu'il fut.
Homme de combat, je sais qu'il a affronté avec force et dignité une terrible maladie et je
salue particulièrement le courage dont il a fait preuve jusqu'aux dernières heures. Aujourd'hui je m'associe à la douleur de ses proches et leur exprime toute ma compassion dans ces moments difficiles.»
Pierre Aylaga, député PS et maire d'Argelès : " C'est un ami, un frère, un combattant. Un homme qui savait fédérer, un vrai chef et on manque de vrais chefs de gauche".
Philippe Saurel, maire divers gauche de Montpellier et président d'agglomération : "Je retiens l'homme engagé, le politique, le militant, j'adresse mes affectueuses pensées à ses proches, celles du conseil municipal et celles du conseil d'agglomération".
Armande Le Pellec Muller, recteur de l’académie de Montpellier et l’ensemble des personnels de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : " L’académie de Montpellier avait trouvé en Christian Bourquin un partenaire de grande valeur, doté de qualités professionnelles et humaines exceptionnelles. Elle s’associe à l’hommage unanime qui lui est rendu."
Jean Codognes ancien député, il était l'un de ses principaux opposants : " Je garderai le souvenir de ces magnifiques victoire en 1997 et 1998 où le département est passé à gauche grâce à nos efforts conjoints. Il appartient maintenant à Hermeline Malherbe présidente du conseil général des Pyrénées-Orientales de mettre un terme au clientélisme et renouer le dialogue avec l'ensemble des formations politiques de gauche"
François Calvet, sénateur UMP et maire du Soler : " C'est difficile, c'est vrai que nous avons été des adversaires politiques pendant 20 ans mais en même temps nous nous étions rencontrés".
Louis Aliot, vice président du Front National : "C'est une perte pour la région, le département des Pyrénées-Orientales mais c'est surtout une perte pour le maire sortant du PS. C'était le leader de l'équipe socialiste".
Stephan Rossignol, maire UMP de la Grande-Motte : " Comme tout le monde je crois, j'ai été bouleversé en apprenant son décès. Certainement, dans le combat contre la maladie, il a fait passer la région avant sa santé".