Euro 2016 : déception à Montpellier, joie pour les Portugais de Perpignan

La déception était palpable à Montpellier hier soir. Pas de coup de klaxon après la finale de la Coupe d'Europe de football. Et pour cause, les Portugais l'ont emporté, animant toute la communauté de Perpignan. Ambiance.

20,8 millions de téléspectateurs pour le match France-Portugal hier soir. Pourtant, à Montpellier et Perpignan, les supporters se sont éloignés de leurs écrans pour célébrer ensemble la finale. Déception du côté des Bleus, qui ont perdu 1-0 en prolongation, après un but d'Eder à 5 minutes de la fin. La France est dès lors privée d'un 4e titre après les Euro de 1984 et 2000 et le Mondial de 1998. 

Gignac a de suite réagi, non sans amertume : "ils nous ont attendus, ils nous ont imposés un faux rythme et ils nous ont tués dans cette prolongation. C'est terrible, c'est un cauchemar, vraiment, c'est dur".

Néanmoins, les troupes de Didier Deschamps ont été au-delà de l'objectif assigné avant le tournoi par la fédération française de football, les demi-finales. Ils ont peut-être joué à ce stade de la compétition leur vraie finale en battant les Allemands champions du monde (2-0). 

Les réactions du coin

Sans fan zone à Montpellier, la Place Jean Jaurès est devenue le lieu emblématique des retransmissions de matchs. Hier, elle a accueilli la tristesse des supporters. Bien que quelques minutes avant le coup de sifflet, on y croyait encore...

La place Castellane était elle aussi bondée. Les spectateurs, s'ils paraissent attentifs, étaient cependant inquiets.  

La communauté portugaise de Perpignan en fête

Du côté des Portugais en revanche, klaxons, siflets et drapeaux étaient de sortie dans la Casa portuguesa. Ce bar de Perpignan est un véritable repère de la communauté. 

Sorti pour blessure, laissant son équipe sans leader sur le terrain, le dernier mot de la nuit magique des Portugais revient toute de même au joueur Cristiano Ronaldo : 

C'est un trophée pour tous les Portugais, tous les immigrés, tous les gens qui ont cru en nous"

► Un reportage de Joan Lopez et Philippe de Leyritz