A J-2 du match Cesson-MAHB, l'entraîneur rennais veut que "certaines personnes assument"

David Christmann, l'entraîneur de Cesson-Rennes, a souhaité que "certaines personnes assument" dans l'affaire des soupçons de paris illégaux pesant sur le match de handball Cesson-Montpellier du 12 mai 2012, jeudi, deux jours avant les retrouvailles entre les deux clubs à Rennes, en Championnat.

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"Dans la vie, on fait tous des conneries, j'aimerais que certaines personnes assument ce qu'elles ont fait ce jour-là. Ce n'est pas dramatique non plus, ils n'ont tué personne. C'est juste une petite bande qui s'est sentie peut-être à l'abri. Quand on a un statut de sportif de haut niveau, on est idolâtré, on a l'impression de vivre un peu dans une bulle, mais ce jour-là elle a explosé. Certains se sont sentis agressés mais c'est quand même un peu normal", a déclaré Christmann à la presse.
"Visiblement ce n'est pas la défense qu'ils ont prise" a ajouté l'entraîneur, rappelant que les Bretons, qui ont demandé à se constituer partie civile, n'avaient "rien à voir dans l'histoire" et avaient été "très embêtés" par cette affaire.
"Il faut laisser la justice faire. J'espère sincèrement que ça ira au bout. Que ceux qui ont parié, triché, s'il est avéré que certains ont levé le pied en première
mi-temps, soient sévèrement punis", a-t-il poursuivi.

Treize personnes, dont sept joueurs de Montpellier au moment des faits (Bojinovic, Gajic, Honrubia, Luka et Nikola Karabatic, Prost et Tej), ont été mises en examen pour escroquerie et/ou complicité d'escroquerie présumée au préjudice de la Française des Jeux.

Les paris, qui s'étaient élevés à 88.000 euros, portaient sur le fait que Montpellier, déjà titré et privé de plusieurs cadres, serait mené à la pause, ce qui fut le cas (12-15).

Vendredi dernier, le magistrat instructeur de l'affaire a saisi un expert pour analyser les images de la rencontre, perdue par Montpellier (31-28).

L'entraîneur de Cesson-Rennes a par ailleurs trouvé "hallucinant" que des joueurs qui ont "dit avoir parié" jouent encore en D1

"Cela fait des remous dans le Championnat, tronqué dans le bas de tableau. Car Aix (12e) a profité de cet épisode pour recruter les deux Karabatic. Je ne suis pas sûr que sans ces deux-là ils se seraient maintenus en 1re division (les 13e et 14e seront relégués, ndlr). Créteil (13e), Ivry (11e) sont en difficulté, nous (8e) et Sélestat (9e) juste devant. Une équipe va descendre, je trouve que ce n'est pas très juste", a dit Christmann.

Les sept joueurs mis en examen ont fait appel de leur suspension de six matches par la Ligue nationale, la sanction maximale, ce qui leur permet de continuer à jouer, l'appel étant suspensif.
Prost et Luka Karabatic ont été licenciés par Montpellier après avoir avoué avoir parié (le premier joue aujourd'hui à Göppingen en Allemagne, le second à Aix). Nikola Karabatic a signé à Aix début février et nie avoir parié, comme Gajic et Tej, qui évoluent toujours au MAHB.
Bojinovic et Honrubia avaient eux rejoint le PSG cet été avant l'éclatement de l'affaire.
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