Jean Fernandez et Benjamin Stambouli ont entendu la colère du boss Nicollin

L'entraîneur de Montpellier et le co-capitaine du MHSC répondent aux critiques, notamment celles de Louis Nicollin qui n'a pas été tendre avec le staff et les joueurs, le week-end dernier. La colère et la passion ont comme souvent dépassé ses pensées. Reste les mauvais résultats, bien réels.


Montpellier-Lorient, c'est mercredi, à La Mosson à 19h : sans Camara, ni Bakar

Montpellier sera privé de ses attaquants Djamel Bakar et Souleymane Camara, dans un contexte tendu après les déclarations du président Louis Nicollin, qui a remis en cause son entraîneur Jean Fernandez après la défaite de vendredi à Marseille (2-0). Bakar souffre d'une rupture du ligament croisé du genou droit contractée à Marseille.
Le Sénégalais Camara purgera un match de suspension. Anthony Mounier devrait retrouver une place de titulaire. Le défenseur Yassine Jebbour soigne une lésion à la cuisse touchée le 9 novembre à Valenciennes (1-1). L'attaquant Rémy Cabella, touché à la cheville vendredi sur un tacle du Marseillais Romao, a suivi un entraînement individualisé lundi après-midi, mais sera en mesure de tenir sa place.

Le co-capitaine du MHSC le 3 décembre 2013.

Ecoutez l'intégralité des entretiens de Jean Fernandez et Bejamin Stambouli, recueillis, ce mardi, par Denis Clerc et Cédric Métairon, en conférence de presse.


L'entraîneur Jean Fernandez a affirmé mardi qu'il acceptait "les critiques, surtout celles de son président" lors d'une conférence de presse précédant la rencontre face à Lorient mercredi à la Mosson lors de la 16e journée de Ligue 1.

"J'accepte les critiques, surtout les critiques de mon président, qui a le droit de dire ce qu'il a envie de dire et de la façon dont il le dit. Je le connais depuis des années et des années, je sais comment il peut réagir après une défaite", a déclaré l'entraîneur montpelliérain.


Il a expliqué que "le mécontentement" de son président, Louis Nicollin, n'était "pas lié à la composition d'équipe mais à un ou deux problèmes".

Au lendemain de la défaite à Marseille (2-0), le président Nicollin avait estimé samedi dans une interview publiée sur le site du quotidien Midi-Libre "qu'il avait fait une connerie" en recrutant Fernandez.


L'entraîneur Jean Fernandez a affirmé mardi qu'il acceptait "les critiques, surtout celles de son président" lors d'une conférence de presse précédant la rencontre face à Lorient mercredi à la Mosson lors de la 16e journée de Ligue 1.

Q: Quel est votre état d'espritavant le match face à Lorient ?
R: Cela va très bien malgré la défaite à Marseille. L'idée est de gagner l'important match face à Lorient. On a envie de rebondir, après avoir discuté avec les joueurs qui sont chauds comme des bouillottes. C'est un match, avec son rapport de force, à nous d'être plus efficaces".
Q: Comment réagissez-vous après les déclarations du président ?
R: "On a déjeuné ensemble lundi à midi. Il avait quelques reproches à me faire. Je lui ai donné des explications. On a pris beaucoup de plaisir à discuter de l'équipe, du club et de football. Avec beaucoup d'anecdotes sur le foot. J'accepte les critiques, surtout les critiques de mon président, qui a le droit de dire ce qu'il a envie de dire et de la façon dont il le dit. Je le connais depuis des années et des années, je sais comment il peut réagir après une défaite. Son mécontentement n'était pas lié à la composition d'équipe mais à un ou deux problèmes. Je lui ai donné les explications, je crois que je l'ai convaincu".
Q: Sentez-vous plus de pression ?
"Elle est au quotidien, pas seulement sur un match. Alors que l'on repart sur un nouveau cycle, j'ai l'impression que l'on critique beaucoup cette équipe. Pourtant au niveau comptable, on est seulement à quatre points du dixième, pas à quinze points. Le président a pour ambition de pérenniser le club en Ligue 1, si possible d'être dans les dix premiers, ce qui est encore possible. On fera le bilan à la fin de saison, mais on ne sera pas dix-septième. Avec les matches à trois points et l'expérience qui est la nôtre, on va y arriver. Pour l'instant, on fait le dos rond, on accepte les critiques et on continue à travailler pour changer la dynamique.
J'ai de l'expérience. Dans ce genre de situations, il y a deux réactions possibles. Soit on est dans une attitude négative, et on devient dépressif. Soit on a une attitude positive, qui est la nôtre, et on va rebondir. Cela ne me fait pas peur. Je suis convaincu qu'avec le groupe on va s'en sortir. J'ai rassuré le président en lui disant qu'il est impossible de descendre avec cette équipe".
Q: Si vous perdez devant Lorient, serez-vous menacé?
R: "Quand on n'a pas de résultats, l'entraîneur est menacé. Il y a quinze jours, ces mêmes questions ont été posées à Christian Gourcuff. Depuis il a gagné deux matches et on ne lui en reparle pas. L'entraîneur est lié aux résultats. Il nous manque pas grand chose sur certains matches. Je ne suis pas dans la situation de penser que si on fait un mauvais résultat devant Lorient je suis ... Le seul qui décidera c'est le président. J'ai une grande confiance et un grand respect pour lui".

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