Avec 350 jours de tournage par an, Le Languedoc-Roussillon a tout fait pour attirer les producteurs de cinéma, notamment à Montpellier. Ce n'est pas le cas de la région Midi-Pyrénnées. Mais avec la nouvelle Grande Région, les priorités pourraient changer
Pour implanter sa septième agence en région, TSF a choisi Montpellier et le Languedoc-Roussillon. Cette société, une des deux plus grosses en France, est spécialisée dans les moyens techniques de tournage.
La production cinématographique dans la région, c'est 350 jours de tournage par an en Languedoc Roussillon et 10 fois mois en Midi Pyrénées. Les priorités vont-elles changer avec la réforme territoriale ?
Reportage de Florent Hertmann et Juliette Mörch
Lumières, caméra, matériel de régie loués en ce moment pour la série Candice Renoir produite par France 2 et tournée principalement à Sète. Du matériel loué également sur un autre tournage à Montpellier, les deux premiers épisodes d'une nouvelle série pour France 3.
L'agence qui vient d'ouvrir emploie 2 personnes mais compte se développer avec notamment le projet de trouver un lieu à transformer en plateau de tournage.
Bientôt étendu dans la Grande Région LRMP ?
Le Languedoc-Roussillon est le décor d'une quinzaine de films par an. Une production qui atteint sa vitesse de croisière. Car la région a plusieurs atouts, ses paysages, son climat, son potentiel de techniciens locaux. Sans oublier la politique incitative de la collectivité : son fond de soutien à la production et son bras armé, Languedoc-Roussillon cinéma. Une association désormais dans le giron de la Grande Région.En Midi-Pyrénées, la situation est différente. Spécialisé dans le cinéma d'animation, le nombre de jours de tournage y est dix fois moins important qu'en Languedoc-Roussillon. La nouvelle collectivité jouera-t-elle la complémentarité ? Le suspense risque de durer encore plusieurs mois.
