La commission de discipline de la Ligue de football a annoncé jeudi sa décision de suspendre à titre conservatoire le défenseur de Montpellier Cyril Jeunechamp, coupable d'avoir frappé au visage un journaliste de L'Equipe samedi.
La commission de discipline a motivé sa décision en invoquant la "gravité" du geste de Jeunechamp.
Les faits sont survenus à l'issue du match Valenciennes-Montpellier, samedi (13e journée de L1). Une discussion agitée avait opposé le gardien montpelliérain Geoffrey Jourdren et un journaliste de L'Equipe, José Barroso, avait constaté un correspondant de l'AFP.
Le journaliste avait ensuite été attiré à l'écart de la salle de conférence de presse par Cyril Jeunechamp. Le ton serait alors monté et des menaces auraient été proférées avant que le journaliste du quotidien sportif ne reçoive un coup au visage, avait-il expliqué à l'AFP.
Le MHSC (Montpellier Hérault Sport Club) avait présenté dimanche ses "excuses" au journaliste.
Dimanche, l'Union des journalistes de sport en France (UJSF) avait de son côté dénoncé une "agression" et un comportement "inacceptable et intolérable".
Les autres décisions de la commission pour le MHSC
Trois matchs de suspension dont un avec sursis : Jamel Saihi (Montpellier)
L'Union des journalistes de sport salue la suspension de Jeunechamp
L'Union des journalistes de sport en France (UJSF) a salué vendredi la "sagesse" de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel qui a suspendu jeudi à titre conservatoire Cyril Jeunechamp de Montpellier, pour avoir frappé un journaliste.
L'UJSF considère dans un communiqué "que la commission a fait preuve de lucidité et de sagesse en suspendant à titre conservatoire jusqu'à son audition le joueur Cyril Jeunechamp, impliqué dans cette affaire".
L'UJSF attend "désormais des décisions concrètes et reste attentive aux suites disciplinaires mais aussi pénales".