Le PSG, mené jusqu'à l'heure de jeu, a entamé la défense de son titre par un match nul (1-1) vendredi à Montpellier, au cours du match d'ouverture de la Ligue 1, qui a vu la nouvelle recrue parisienne, l'attaquant uruguayen Edinson Cavani, faire ses grands débuts.
Cabella à la 10e minute pour les Héraultais et Maxwell à la 60e pour les Parisiens: hasard de l'histoire, le match de la saison passée à la Mosson s'était terminé sur le même score et avec les mêmes buteurs !
Pour ce véritable trophée des champions, entre les deux derniers vainqueurs de la L1, les regards étaient aussi tournés vers le banc de touche avec deux entraîneurs nouvellement nommés: Laurent Blanc, côté parisien, et Jean Fernandez chez les Montpelliérains. Ironie de l'histoire, Blanc étrennait son nouveau costume d'entraîneur du PSG sur une pelouse où il a débuté sa carrière de joueur et passé près de dix ans (1983-91) avant de tenter une première expérience en Italie à Naples.
Champion en titre, et grand favori pour se succéder à lui-même, le PSG ne s'est pas endormi sur ses lauriers durant l'été et a encore vu grand en débauchant cet été de Naples pour un montant record (64 millions d'euros) l'attaquant uruguayen du Paris-SG Edinson Cavani.
Arrivé fin juillet au camp des Loges et à cours de préparation, l'Uruguayen a débuté sur le banc et n'est entré qu'à la 72e minute à la place de Lavezzi.
L'attaque parisienne était donc animée par ses deux acteurs principaux, Ibrahimovic, meilleur buteur en titre de la L1 et l'Argentin Lavezzi, qui héritait de la première demi-occasion parisienne, quand il coupait au premier poteau un coup franc bien donné par Lucas.
Montpellier efficace 45 minutes
Mais le PSG qui évoluait sur un rythme légèrement indolent se faisait surprendre sur la première occasion des Héraultais: Cabella récupérait un ballon dans les pieds d'Ibrahimovic, qui réclamait en vain une faute. Le jeune meneur de jeu lançait ensuite l'Argentin Herrera qui voyait son tir contré et le même Cabella qui avait suivi trompait Sirigu d'une petite balle lobée (1-0, 10).
Ibrahimovic et Pastore, tous deux coiffés d'un catogan, style samouraïs, tentaient alors de secouer la boutique adverse, comme sur ce tir lointain du Suédois (28) détourné par Jourdren.
Mais à la pause, ce sont bien les joueurs de Fernandez qui menaient, face à des Parisiens peu entreprenants. Si bien qu'à la reprise, les rares supporteurs parisiens réclamaient "Cavani, Cavani". Voeu exaucé un peu plus tard.
Bien près d'être punis par Herrera qui déclenchait une frappe puissante au-dessus de la barre (50), le PSG finissait par égaliser: sur un bon centre de Pastore, Ibrahimovic s'élevait plus haut que son défenseur et remisait pour Maxwell qui
égalisait de près (1-1, 60).
Les choses ne s'arrangeaient pas pour Montpellier qui se retrouvait à dix après l'exclusion pour un 2e carton jaune du défenseur El Kaoutari, à la suite d'un tacle dangereux sur Pastore (71).
Peu après, Cavani, sur son premier ballon, était tout près de marquer. Au deuxième poteau, sur un centre de Pastore, l'Uruguayen reprenait le ballon de la tête, mais Tiéné, arrivé cet été dans l'Hérault en provenance...du PSG, détournait de justesse sa reprise du bout du pied (74).
Jean Fernandez, l'entraîneur de Montpellier :
"On a fait une très très bonne première période, c'est là où on aurait pu gagner le match. Si on avait été un petit plus lucide on aurait pu avoir plus d'occasions. On aurait pu mettre ce 2e but mais on a beaucoup souffert en seconde période. Après il y a ce but, cette égalisation et la fin de match a dix contre onze a été compliquée pour nous. Sur la physionomie du match, le nul est mérité. On a été poussé par nos supporteurs aussi, le stade de la Mosson plein comme ça, c'est extraordinaire, ils nous ont aidés à tenir le choc jusqu'à la fin. C'est positif pour la suite.
Le prochain match c'est Monaco. Le regret que j'ai c'est l'exclusion (d'El Kaoutari). Finir le match en infériorité numérique, c'est difficile. On est capable de faire beaucoup mieux avec le ballon mais en face de nous on avait une grosse équipe. Ce qu'on a fait c'est bien et c'est de bon augure. Cette solidarité défensive, c'est bien. Geoffrey (Jourdren) a fait un arrêt déterminant devant Rabiot en fin de match. Ça nous met dans de bonnes dispositions.
"On espérait un meilleur résultat. La première période a été très négative pour nous, la seconde a été de meilleure facture, on a enfin utilisé les côtés face à une équipe regroupée dans l'axe. On est arrivé à égaliser. En fin de match, on aurait pu le gagner mais je pense que le résultat est équitable", a analysé Laurent Blanc.
La 1re journée de L1 se poursuit samedi avec deux affiches Bordeaux-Monaco et Lyon-Nice, avant l'entrée en lice dimanche de Marseille qui se déplace à Guingamp.
Cavani fait ses grands débuts en Ligue 1
Sur le banc de touche au coup d'envoi, le nouvel attaquant uruguayen du Paris-SG Edinson Cavani, recruté à prix d'or cet été, a fait ses grands débuts en Ligue 1 en entrant en seconde période face à Montpellier (1-1), vendredi lors de la 1re journée de championnat.
Arrivé seulement il y a une dizaine de jours dans son nouveau club, l'élégant Uruguayen avait tout de même été retenu par Laurent Blanc pour ce lever de rideau de la saison durant laquelle le PSG remet son titre en jeu.
L'ex-Napolitain, transféré pour un montant record (64 millions d'euros), a foulé la pelouse de la Mosson a la 72e minute, remplaçant l'Argentin Lavezzi.
Sur son premier ballon, il était même tout près de marquer. Au deuxième poteau, sur un centre de Pastore, l'Uruguayen reprenait le ballon de la tête, mais Tiéné, arrivé cet été dans l'Hérault en provenance du PSG, détournait de justesse sa reprise du bout du pied (74).
Mené depuis la 10e minute, le PSG qui avait égalisé par Maxwell (1-1, 60e) devait finalement se contenter de ce nul.
"Edinson, c'est un buteur, un joueur d'espace. On a vu que quand il est rentré, il a créé de la profondeur. Il a eu une belle occasion malheureusement stoppée", a commenté Laurent Blanc en conférence de presse.
"La défense adverse va le surveiller, donc ça va libérer de l'espace pour d'autres joueurs dans l'axe", a ajouté le technicien parisien qui sait bien que son joueur manque encore de rythme: "Il a besoin de jouer, de parfaire sa condition physique. Je pense que c'est avec les matches officiels qu'on va le faire".
L'ex-Napolitain a rejoint son nouveau club il y a une dizaine de jours et n'a pas pris part au Trophée des Champions samedi dernier à Libreville (2-1 contre Bordeaux), son entraîneur ne l'estimant "pas prêt".
Cavani avait en effet disputé la Coupe des Confédérations en juin (3 buts en 4 matches), achevée au pied du podium par l'Uruguay (défaite aux tirs au but face à l'Italie dans le match pour la 3e place).
Mercredi, il a participé à son premier entraînement collectif qu'il a écourté d'une dizaine de minutes par rapport à ses coéquipiers, comme le voulait son programme de reprise.