Ils sont venus en nombre, les intermittents du spectacle, défiler contre la loi Travail. Des artistes, techniciens, metteurs en scène, dont les professions se sont considérablement précarisés, ces dernières années. Mercredi, un accord a été signé sur l'assurance chômage, il doit encore être validé.
Les intermittents du spectacle dénoncent la casse des métiers de la culture et la casse de leur régime d'assurance chômage. Un régime spécifique régulièrement remis en cause.
Depuis des années, les professionnels du spectacle vivant tirent la sonnette d'alarme. Beaucoup n'ont plus suffisamment de contrats pour ouvrir leurs droits.
Pour la première fois, la nuit dernière, les organisations de salariés et d'employeurs du spectacle, en négociation à Paris, ont trouvé un terrain d'entente
Pour ouvrir leurs droits d'assurance chômage, les intermittents devront faire 507 heures en 1 an, au lieu de 10 mois et demi, auparavant. De quoi donner un peu d'oxygène à ces professionnels.
Des avancées significatives qui sont maintenant suspendues à la signature des autres partenaires sociaux, et c'est là que les choses risques de se compliquer.
Car il faudra plusieurs semaines avant une signature éventuelle de l'accord. Les professionnels maintiennent donc la pression.
A Montpellier, ils poursuivent l'occupation symbolique du Centre national dramatique de Grammont. Une action qui a reçu le soutien du directeur et celui des salariés. Tous ont le même objectif, que la création et plus généralement la culture, continue à vivre en France.
Reportage F3 LR : C.Agullo et B.Pansiot-Villon
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Pour le collectif des intermittents du spectacle du Languedoc-Roussillon, il faut aller plus loin que les accords signés avec le MEDEF.
Nous souhaitons que tous les salariés qui ont des contrats discontinus bénéficient du régime d'intermittent" réclame Paul-Marie Plaideau, un des membres du collectif.
Interview de Paul-Marie Plaideau - collectif des intermittents du spectacle LR
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