La moitié des écoliers de Montpellier privée de cantine, c'est l'une des conséquences de la grève des agents de service. Les parents sont excédés, les personnels d 'entretien manifestent et aucune négociation n 'est prévue. Ce mouvement de grève pourrait durer jusqu'au 30 juin.
Plus de 200 personnes étaient sur le parvis de l'hôtel de ville de Montpellier hier matin, à l'appel de leurs organisations syndicales, pour protester contre le projet de réorganisation de leur service.
Un projet présenté en mai, qui prévoyait de supprimer 153 postes sur les 600 que compte la fonction entretien de la ville de Montpellier. Projet qui prévoit également un recours à des entreprises sous traitantes, ce que les syndicats appellent une privatisation.
Suite à un première mouvement de grève, le 18 juin, la mairie est revenu sur les suppressions de poste, mais maintien le possible recours au privée.
En toile de fond : crainte pour l'emploi et problèmes d'absentéisme récurant. Qu'il soit syndicaliste ou responsable des services, chacun s'accorde à le dénoncer. La ville de Montpellier bat en effet des records : 14% en moyenne avec des pointes au double.
Pour l'instant, la situation est bloquée, aucune réunion de négociation n'est prévue.
Les agents des écoles ont voté la poursuite du mouvement jusqu'au 30 juin.
Sans changement de dernière minute, les perturbations dans les cantines devraient donc encore être nombreuses dans les jours qui viennent. Hier, près de 70 restaurants scolaires sur les 84 que compte la ville étaient fermées.