Un garçon de 16 ans et demi a été mis en examen pour "homicide volontaire" et "tentative d'homicide volontaire" après la mort par arme blanche du jeune Salah agressé le 5 mai sur le parking du Milk, une discothèque de Montpellier, a annoncé jeudi le procureur de la République Patrick Desjardin.
Trois autres personnes, âgées de 22 à 24 ans, ont été présentées pour "complicité d'homicide volontaire" et de "tentative d'homicide volontaire". Un homme est écroué, les 2 autres sont placés sous contrôle judiciaire.
Le jeune de 16 ans, auteur présumé des coups de couteau a été incarcéré à Villeneuve-lès-Maguelone. Il est mis en examen pour "homicide volontaire" et "tentative d'homicide volontaire".
Un de ces 3 amis est emprisonné à Béziers pour complicité de tentative de meurtre.
Les 2 autres sont également poursuivis pour complicité de tentative de meurtre mais laissés libres sous contrôle judiciaire.
Selon les éléments de l'enquête, la victime avait été expulsée de l'établissement de nuit par un vigile, après une rixe avec un client.
L'adolescent, mis en examen et écroué, connu des services de police, est soupçonné de l'avoir alors agressé avec plusieurs complices en le rouant de coups, avant de le poignarder.
Un homme de 23 ans, venu au secours de son camarade, a également été blessé. Il a reçu trois coups de couteau. Il est depuis sorti de l'hôpital.
Interpellés, les quatre agresseurs ont seulement admis leur présence sur les lieux mais ne sont pas passés aux aveux.
Montpellier : les suites de l'affaire du meurtre de Salah sur le parking du Milk
Plusieurs témoins dont le blessé, ainsi que des images de vidéo-surveillance, attestent de leur présence dans l'établissement de nuit.
Selon le parquet, les quatre interpellés font partie d'un groupe d'une quinzaine de jeune d'une même cité de Montpellier, dont certains membres sont soupçonnés d'avoir blessé de deux coups de couteaux un client d'une boulangerie, peu après le drame de la discothèque.
Par ailleurs, les vigiles de la discothèque ont été entendus par les policiers.
Ils font l'objet d'une plainte pour non assistance à personne en danger et non empêchement de crime, qui a donné lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire toujours en cours, a précisé le parquet.
La préfecture de l'Hérault a ordonné la fermeture administrative de la discothèque où s'est déroulé le drame pur une durée de 15 jours à compter de vendredi soir, a précisé le magistrat.