Les impôts locaux peuvent faire bondir le coût d'un achat immobilier, en représentant l'équivalent de 2 à 3 mensualités de remboursement de crédit par an, ou un taux d'emprunt multiplié par 2, selon les calculs d'un courtier en crédits immobiliers. Montpellier et Marseille sont leaders en France.
"Lorsqu'on envisage de devenir propriétaire, le calcul classique consiste à calculer les mensualités du crédit en fonction du montant emprunté, en y ajoutant s'il y a lieu les charges de copropriété", rappelle meilleurtaux.com.
Or, force est de constater qu'un autre poste de dépense peut venir grever le budget d'un achat immobilier, en l'occurrence les impôts locaux, taxe foncière et taxe d'habitation", souligne-t-il dans un communiqué.
Le courtier a regardé la part que représente, pour un ménage ayant deux enfants, la fiscalité locale dans l'achat d'un bien immobilier-type de 70 m2, en équivalent de taux d'intérêt ou en nombre de mensualités supplémentaires.
Il en ressort que si le taux d'emprunt moyen pour un crédit immobilier sur 20 ans se situe autour de 2% (hors assurance), le poids de la fiscalité locale le fait virtuellement grimper à 4,50% à Marseille et Montpellier, à 4,10% à Toulouse, 4,05% à Nantes, 3,95% à Bordeaux, 3,85% à Strasbourg, 3,45% à Lille et Nice, 3,25% à Lyon et 2,45% à Paris.
Ainsi "la fiscalité locale fait grimper le taux de peu ou prou deux points de pourcentage dans la moitié des grandes villes de France", note Maël Bernier, porte-parole du courtier.
Taxe foncière et taxe d'habitation sont hors de prix à Montpellier
Convertis en mensualités supplémentaires fictives, les impôts locaux peuvent, dans certaines villes, représenter entre deux et trois mois de remboursement de crédit en plus, sur une année.
C'est le cas à Marseille et Montpellier avec 2,8 mois (presque 3 mensualités de plus par an), un record national.
A Toulouse, Nantes et Bordeaux (un peu plus de 2) et Strasbourg (près de 2).
"Les villes de Lille et Nice font presque figure de 'bonnes élèves' avec seulement 1,5 mensualités en plus, tout comme Lyon à 1,2 mois", commente le courtier.
Le courtier salue la performance de Paris qui affiche "moins d'une demi-mensualité en sus".