Montpellier : zoom sur Tribal fusion, danse métissée aux origines orientales

Connaissez vous le Tribal Fusion ? Une danse qui plonge ses racines dans la danse orientale mais aussi dans le Flamenco ou la danse indienne traditionnelle. Le résultat est un métissage envoûtant qui se pratique en tribu. Les cours se multiplient à Montpellier, entre autre.


Cette forme de danse urbaine et fusion se développe considérablement en France depuis quelques années. Enracinées dans la danse orientale, les chorégraphes du tribal Fusion se nourrissent sans cesse de nouvelles influences.

C'est un art exigeant qui demande beaucoup de travail à ses adeptes. Cette danse se pratique en groupe, avec des sortes de signes secrets qui permettent aux danseuses d'acquérir un haut niveau de synchronisation.

Les mouvements exécutés sur 8 ou 16 temps, ont été répétés, travaillés dans le détail. C'est leur enchaînement qui s'improvise sur scène. Du coup, même si elles en se connaissent pas, les danseuses sont capables de se suivre avec une grande précision.

Sur scène, comme en répétition, il n'y a pas vraiment de star. C'est le groupe qui compte avant tout.

Cette mentalité particulière se ressent dans les cours donnés par Aneka, de l'association Kaliyana de Montpellier, où quelque que soit le niveau technique des danseuses, l'ambiance est sérieuse mais détendue. L'enseignement n'est jamais être rigide. C'est ce qui différencie aussi de Tribal Fusion des cours de danse plus classiques.

Depuis deux à trois ans, les cours se multiplient dans la région, nombre de femmes de tous âges et de toute corpulence sont séduites par ce loisir qui se partage en tribu.

Reportage : I.Bris et F.Jobard

 

Aux origines du Tribal
Selon le site Danse Tribal Fusion  France,  tout a commencé à la fin des années 60, lorsque la danse orientale est devenue à la mode aux États-Unis.

En Californie, de plus en plus d'élèves de Jamila Salimpour dansent dans les Renaissance Festivals, l'équivalent américain de nos marchés médiévaux. Les personnes costumées pouvaient rentrer gratuitement sur ces marchés et ainsi, les danseuses de Jamila trouvèrent un large public pour leur danse.

Rapidement, Jamila Salimpour est osllicitée pour organiser de véritables spectacles avec ses élèves. C'est ainsi que Jamila et ses élèves commencèrent à se produire sous le nom « Bal Anat ». Elles présentaient des danses folkloriques de plusieurs régions, agrémentées d'intermèdes imaginaires (danse avec un serpent, avec un sabre, prestidigitation,  Jamila étant originaire d'une famille du cirque.)

Le public américain se vit ainsi offrir une grande variété de danses orientales. Et même si le groupe rappelait constamment que tout cela n'était pas authentique, leur danse devint pour beaucoup d'Américains l'image du « vrai » orient.

Les danseuses de Jamila symbolisaient différentes tribus (« tribes »). C'est probablement pour cette raison que le terme « tribal-dance » ou « tribal-style » émergea.
L'une des élèves de Jamila, Marscha Archer, reprit l'idée de son professeur et lui ajouta ses propres idées. Elle harmonisa les costumes et apporta une
note artistique à la danse.

Chaque élève qui vint après apporta quelque chose de nouveau au style « tribal », chaque élève emprunta les idées de son professeur et lui ajouta ses propres idées. C'est pourquoi le tribal-style est toujours en mouvement, toujours en renouvellement.
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