Le juge d'instruction doit trancher dans les jours qui viennent pour savoir si l'affaire sera plaidée devant le tribunal correctionnel ou aux Assises. Le parquet de Montpellier a requis un jugement délictuel. La partie civile réclame une criminalisation du dossier, ce qui ferait jurisprudence.
Le 22 décembre 2012, Charlotte, jeune étudiante était tuée à Montpellier par un homme qui roulait à 100km/h sur la voie domitienne, sans permis et en état d'ébriété.
La famille de la victime entend "criminaliser", l'acte du chauffard. En clair, l'homme serait alors passible des assises.
La décision du juge d'instruction doit être prise dans les jours qui viennent, mais la partie civile, comme le Parquet, peuvent encore faire appel de la décision devant la chambre de l'instruction.
Par ailleurs, la partie civile, réclame la mise en examen du patron de la discothèque, où le chauffard ivre avait passé la soirée, mais aussi celle d'un ami du jeune homme avec qui il était et qui l'a laissé prendre le volant alors qu'il était manifestement en état d'ébriété.
L'auteur du drame a avoué, 1 mois après l'accident
Le suspect, qui a désormais avoué, travaille dans la maçonnerie et est âgé de 33 ans. Il n'a plus de permis de conduire depuis 2010 et a déjà été condamné pour diverses infractions au code de la route dont la conduite en état alcoolique.
Le samedi 22 décembre, à Montpellier, vers 5h40, l'homme roule à une vitesse qui dépasse les 100km/h sur la voie Domitienne en faisant du gymkhana entre les voitures. Incapable de contrôler son véhicule, il renverse une jeune fille de 18 ans, Charlotte, étudiante en pharmacie habitant Gallician dans le Gard, et prend la fuite. Il était ivre.
Il avait encore un taux d'alcoolémie de 0,50g dans le sang 10 heures après les faits.