MoryGlobal : plus que 20 emplois à sauver en Languedoc-Roussillon

Le transporteur MoryGlobal ex Mory-Ducros, en dépôt de bilan, demande sa mise en redressement judiciaire. Après la fermeture l'an dernier des agences de Narbonne et Nîmes, l'entreprise est passée de 114 à 20 salariés en Languedoc-Roussillon et ne compte plus qu'une seule emprise à Montpellier.

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Le tribunal de commerce de Bobigny rendra ce mardi à 16H00 sa décision sur le devenir du transporteur MoryGlobal, qui sollicite sa mise en redressement judiciaire. Née il y a un an sur les cendres de Mory Ducros, l'entreprise compte 2.200 salariés dont plus que 20 en Languedoc-Roussillon et une quarantaine en Avignon. Vendredi, elle s'est déclarée en dépôt de bilan.

Le redressement ou la liquidation

Le tribunal a le choix entre ouvrir une procédure de redressement judiciaire et la liquidation pure et simple de l'entreprise.
Selon Me Jean-Marie Hyest, avocat de MoryGlobal, un placement en redressement judiciaire est "vraisemblable" car "toutes les parties l'ont sollicité, y compris le procureur". Le PDG de l'entreprise, Jean-Louis Demeulenaere, espère cette issue afin de "trouver un actionnaire solide et pérenne pour permettre notre développement". "Je suis tout a fait confiant", le réseau de MoryGlobal "a été reconstruit, il fonctionne". La situation présente de l'entreprise est, selon lui, le résultat de "vicissitudes liées à la mise en place du plan de sauvegarde de l'emploi" de Mory Ducros il y a un an qui "n'ont rien à voir avec notre activité".

Recherche investisseur désespérément

Le secrétaire du Comité d'entreprise, Denis Jean-Baptiste (CFTC), voulait également croire à une mise en redressement, avec une période d'observation "pour rassurer les clients et les salariés". Le représentant du CE a appelé les juges à "prendre en compte l'aspect humain", en plus des "impératifs économiques". "On ne juge pas des chiffres", a-t-il ajouté.
Pour Eric Jahier, délégué CFDT, "le problème, c'est de trouver quelqu'un qui veuille investir dans cette entreprise". Il se dit inquiet: "il y a 2.200 salariés, ça ne va pas se faire sans dégâts". "Il faut un actionnaire solide, un industriel avec un projet, pas un fonds financier qui souhaite uniquement faire de l'argent", a-t-il déclaré en visant l'actionnaire actuel Arcole industries.

Le tribunal de commerce se prononcera cet après-midi.
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