Avec la démolition des 66 logements du bâtiment D, symbole de la vétusté du quartier, c'est la première phase de la rénovation du Petit-Bard, à Montpellier qui s'achève. Une opération lancée il y a dix ans après la révolte des habitants.
Avec la démolition des 66 logements du bâtiment D, symbole de la vétusté du quartier, c'est la première phase de la rénovation du Petit-Bard, à Montpellier qui s'achève. Une opération lancée il y a dix ans après la révolte des habitants.
Vétusté
L'ensemble immobilier a été construit au début des années 60 pour accueillir les rapatriés d'Algérie. 812 logements réunis dans une tour et des barres qui au fil du temps ont été laissés à l'abandon, lâchés par les bailleurs privés. Il a fallu attendre un drame, en 2004, pour voir les collectivités s'intéresser au quartier. Un homme meurt asphyxié dans son appartement. Après l'émotion, la colère. les habitants ouvrent leurs portes pour dénoncer leurs conditions de vie. Ils recevront la promesse de la démolition de plus de la moitié des logements.En 2010, le bâtiment A est enfin démoli. En 2014, la tour H de 18 étages subit le même sort.
Près de 300 logements détruits
La destruction depuis ce lundi du bâtiment D va permettre la construction d'une nouvelle rue et d'un square. Au total, près de 300 logements ont disparu et près de 400 réhabilités dans le cadre du programme de l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), Une deuxième phase devrait suivre. Mais les problèmes sociaux (chômage plus important) perdurent. Il reste encore bveaucoup de travail à accomplir.
Montpellier, le quartier du Petit-Bard en pleine mutation. Abandonné par des bailleurs privés au début des années 2000, tour et immeubles sont depuis détruits pour aérér le quartier et le rénover