Après l'annonce de l'exclusion de Monique Iborra du Parti Socialiste, le maire de Montpellier, Philippe Saurel réagit et dénonce dans un communiqué les manoeuvres du PS. La députée de Haute-Garonne a été exclue pour avoir soutenue Philippe Saurel lors des dernières élections régionales.
La guerre entre le maire de Montpellier et le PS est toujours vive. Exclu du parti socialiste en janvier 2014, Philippe Saurel désormais DVG nargue ses anciens amis à chaque élection, avec de bons résultats.
La guerre Saurel/PS depuis 2013
Après la bataille des municipales, remportée par Philippe Saurel en 2014, après celle des départementales de mars 2015 où le maire DVG de Montpellier fait élire 4 de ses 5 listes sur sa ville, après les régionales où il obtient tout de même 5% en Occitanie au 1er tour, le PS lance les hostilités en vue des législatives qui suivront les présidentielles de 2017.
Dans le collimateur du PS, les soutiens socialistes du maire de Montpellier aux dernières élections régionales.
Monique Iborra, députée de la 6e circonscription de Haute-Garonne depuis 2007, vient d'être exclue du PS, pour cause de "soutien à l'ennemi" Saurel. Elle avait fait campagne en 2015 pour la liste Saurel.
"Le PS poursuit ses manoeuvres d'un autre siècle"
Philippe Saurel dans un communiqué dénonce une attitude destructrice du parti socialiste envers la gauche en Languedoc-Roussillon.
Le Parti Socialiste, après avoir perdu Toulouse, Narbonne, Carcassonne, après s'être maintenu à Béziers, au 2ème tour des municipales, faisant élire le Front National, poursuit ses petites manœuvres d'un autre siècle".
Il souligne que Montpellier reste la seule grande ville de gauche dans le midi de la France, de Nice à Bordeaux.
Philippe Saurel avait lui même été exclu du parti socialiste en 2014 pour avoir maintenu sa candidature dissidente, aux élections municipales de Montpellier, contre Jean-Pierre Moure, candidat officiel du PS. Elections qu'il a remportées au second tour avec 37% des suffrages, 10 points devant son rival.
Des députés socialistes ont lancé une pétition contre l'exclusion de Monique Iborra, Christophe Caresche demande au Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, de «reconsidérer» la décision frappant la députée de Haute-Garonne.
Monique Iborra est élue de la 6e circonscription de Haute-Garonne depuis 2007. Si son exclusion du PS est maintenue reste à savoir quel sera le candidat socialiste investi par les socialistes sur cette circonscription pour 2017.
Le communiqué de presse de Philippe Saurel
Monique Iborra, députée socialiste de Haute-Garonne, fidèle soutien du gouvernement, a été exclue sous prétexte d'avoir soutenu ma candidature citoyenne, divers-gauche et écologiste aux élections régionales de décembre 2015.Exclue pour avoir soutenu un exclu !
Le Parti Socialiste, après avoir perdu Toulouse, Narbonne, Carcassonne, après s'être maintenu à Béziers, au 2ème tour des municipales, faisant élire le Front National, poursuit ses petites manœuvres d'un autre siècle.
A Montpellier, la fessée des municipales, des départementales et du premier tour des régionales (Citoyens du Midi 24%, PS 16%) aurait dû inciter le PS à plus d'intelligence.
Montpellier reste la seule grande ville de gauche dans le midi de la France, de Nice à Bordeaux.
Solferino à ce jour, est plus fort pour exclure que pour rassembler les 90% de Français qui refusent les partis politiques et pourtant la plupart d'entre eux sont républicains et souvent de gauche !
Monique Iborra, est sage-femme de profession, comme moi elle ancre son engagement politique dans le pragmatisme et la proximité avec le citoyen. Elle est exclue pour avoir seulement exprimé avec courage sa liberté de choix et de pensée.
Solférino a une fois de plus tué Jaurès...
Philippe Saurel