Procès des 108 coups de couteau à Lunel : 1er jour d'audience - 2 hommes, 2 versions des faits

Qui sont ces 2 nouveaux présumés coupables ? 2 accusés aux profils bien différents dans une affaire qui n'a pas encore livré toute sa vérité. Michel Boulma, 34 ans et Bouziane Helaili, 36 ans comparaissent devant les Assises de l'Hérault pour un meurtre sauvage, commis en décembre 1997 à Lunel.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce sont donc Michel Boulma, un manutentionnaire de 34 ans, et Bouziane Helaili, un directeur de centre de loisirs de 36 ans, qui répondent de l'assassinat d'Abdelaziz Jhilal, le 21 décembre 1997, à Lunel.

Au premier jour d'audience, plusieurs témoins, psychiatres et psychologues ont été entendus par la cour et les jurés.


Bouziane Helaili

Lunettes et allure de premier de la classe, pull à carreaux sur chemise marron, Helaili a été décrit comme "un bon père, un bon mari, un bon travailleur" par l'enquêtrice de personnalité Christiane Chenu.
S'il a reconnu avoir vendu de la drogue en petite quantité à l'époque, Helaili a raconté avoir tout abandonné après le meurtre, devenant chauffeur routier, puis animateur pour les petits et les adolescents avant de prendre la direction d'un centre de loisir.
Une trajectoire quasi parfaite. Quant au meurtre, Helaili a admis avoir "porté des coups de couteaux". "Mais ce n'était pas prévu, ce n'était pas prémédité", a-t-il fait valoir.

Michel Boulma

Pull bleu, ras du cou, Boulma a lui été dans la dénégation la plus totale. "J'étais présent, mais je suis innocent. Je ne le (Helaili) connaissais pas. Je n'ai pas participé", a-t-il assuré. Il a même quasiment écarté son passé de délinquant au grand dam de l'avocate générale Manon Brignol qui a remarqué: "Vous avez du mal à vous expliquer avec clarté".

Dès mercredi matin, l'ambiance était très tendue au palais de justice de Montpellier.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information