Les protagonistes du procès des paris suspects ont rendez-vous lundi à 9h au tribunal de Montpellier pour une seconde semaine. Les 19 avocats de la défense plaideront juste après les réquisitions du procureur. La matinée sera consacrée au parties civiles. Réactions des différentes parties.
Ils reviennent : stars du handball, compagnes des frères Karabatic, kiné ou simple débitant de tabac.
Au total, 16 personnes, dont huit joueurs parmi lesquels la star du handball français Nikola Karabatic, comparaîtront durant une seconde semaine pour "escroquerie" ou "complicité d'escroquerie" dans cette affaire de paris sur Cesson en tête à la fin de la première période qui ont rapporté 300.000 euros de gains au détriment de la Française des jeux. Les réquisitions sont prévues lundi.
La reprise
Le procès reprendra lundi matin dès 9 h 00 par les plaidoiries des parties civiles. La Française des jeux, la ligue de handball, la fédération française de handball, la Métropole de Montpellier et le club MAHB se considèrent comme victimes de la tricherie.
Le club réclame plus d'un million d'euros de dommages et intérêts et a aussi prévenu que Gagic et Tej seraient licenciés en cas de condamnation.
La Métropole de Montpellier a versé en 2012 au club une subvention de près de 1,4 million d'euros.
La réaction de Me Michèle Tisseyre avocate du club et de 3M.
L'accusation
Patrick Desjardins procureur de la République livrera lundi après-midi ses réquisitions.
Le représentant de l'accusation a dénoncé en février au moment de demander le renvoi de l'affaire devant le tribunal correctionnel, une tricherie "en équipe" ayant pour objet d'escroquer la Française des Jeux.
Pour le procureur même si certains joueurs n'ont pas participé au match en cause, ils n'en sont pas moins responsables en tant que "leaders charismatiques".
"Chacun a respecté à la lettre les consignes données."
L'accusation a relevé concernant Nikola Karabatic des "coïncidences troublantes", comme le téléchargement de l'application "Parions sport" sur son smartphone ou un retrait de 1.500 euros, la même somme que celle jouée par sa compagne.
Les prévenus encourent jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 375 000 euros d'amendes.
La défense
Les plaidoiries de la défense commenceront mardi 23 juin.
Pour les défenseurs, il y a eu certes faute sportive pour ceux qui ont parié et qui ont été sanctionné par la ligue ou le club. Mais il n'y a pas eu de match truqué.
A l'image de ce que dit Me Abratkiewicz défenseur de Mladen Bojinovic
Enfin pour les défenseurs de Nikola karabatic, l'actuel star de Barcelone, futur patron du PSG, n'a pas parié, ni triché.