Procès de la tuerie de Sète : "quand j'ai commencé à tirer, j'étais comme une machine" lance Pujol

Au 2e jour du procès de Charles Pujol, aux Assises de l'Hérault, la cour découvre les lieux du drame. Les photos de la scène de crime sont insoutenables, du sang et des douilles partout, dans l'immeuble de Sète. Les proches des victimes en pleurs quittent la salle d'audience.


Ce vendredi matin, la cour visionne les photos de l'immeuble où la fusillade a eu lieu, au Triolet de Sète. Une drame qui a fait 2 morts et 2 blessés.

Les images d'horreur du massacre montrées à la cour

Du sang. Beaucoup de sang, depuis le rez-de-chaussée de l'immeuble jusqu'au 2e étage, où la tuerie a eu lieu. Sur les murs, au plafond, au sol, partout.

Pujol se souvient précisément du moment où il va chercher l'arme dans le coffre avec les deux chargeurs, puis de l'instant précis où il décide d'enlever la sécurité. Il répond au président qui lui parle de préméditation : "à ce moment là, je n'avais pas l'intention de faire du mal. C'était pour intimider".

Souvenirs ensuite très flous : "quand j'ai commencé à tirer, j'étais comme une machine. Je sais que j'ai d'abord tiré sur M.Reilles (celui qui avait organisé la fête dans son appartement). Je lui ai tiré dessus au moment où il pénétrait chez moi. Je vois une silhouette. Je ressens un danger. Après j'ai tiré sur M.Amri (l'un des rescapés avec sa femme qui doit témoigner également aujourd'hui). Après, je ne sais plus pour quelle raison je traverse le couloir et là j'ai tiré sur M.Pepe" déclare laconiquement l'accusé.


Les enquêteurs ont retrouvé des centaines de cartouches chez lui, "un véritable arsenal" dit le président. "Je tire 2 a 3.000 cartouches de 9 mm par an. J'ai donc toujours des cartouches d'avance. Je les prends par boîte de 1.000 car c'est moins cher" ajoute Pujol. 6 armes de poing ont également été retrouvées après le drame.

Et le président maugrée : "vous prenez autant de munitions que de médicaments".


A ce moment du témoignage de Charles Pujol, les proches des victimes pleurent et sortent de la salle du tribunal.

Verdict attendu finalement samedi.
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