La CRC a été "stupéfaite" par le rapport, a assuré l'élue PS de Montpellier, constatant qu'au moment de la publication, elle n'avait pu commenter, car il y avait "une obligation de confidentialité". Le pré-rapport, sorti fin octobre, serait un faux, plus exactement les données seraient "manipulées".
La maire PS de Montpellier Hélène Mandroux a annoncé que la ville avait déposé plainte contre X pour "faux et usage de faux", après la publication en octobre par la presse, d'un rapport provisoire de la Cour régionale des comptes (CRC).
Au cours d'une conférence de presse, Mme Mandroux a affirmé que le rapport provisoire dont les journalistes avaient fait état avait fait l'objet "d'une manipulation".
"Il y a eu une instrumentalisation lamentable avant les échéances électorales", a dénoncé Hélène Mandroux, qui n'a toutefois pas dévoilé le rapport définitif.
Ce dernier a été notifié vendredi et sera débattu lundi par le conseil municipal.
"Il y a dedans (dans le document remis aux journalistes) des éléments se trouvant
dans le rapport provisoire et d'autres ne s'y trouvant pas. Il y a eu des coupes
et des redécoupes" du texte de la CRC, a ajouté la maire de Montpellier.
A titre d'exemple, selon Mme Mandroux, le rapport définitif de la cour des comptes souligne la qualité de la gestion de la ville, ce dont le document du mois d'octobre ne faisait pas état.
Autre différence selon l'élue, le rapport de la CRC ne nomme aucun fonctionnaire et ne met pas en exergue certains éléments de train de vie de la collectivité comme la consommation de tabac.
Enfin, concernant le nouvel Hôtel de ville, la maire a reconnu une différence d'analyse entre la municipalité et la CRC. Car si la cour a reconnu "une maîtrise des coûts" (132,5 millions d'euros), elle a aussi estimé qu'il fallait prendre en compte les aménagements de la ZAC, faisant monter la facture à plus de 170 millions d'euros, ce que la mairie a contesté dans sa réponse.