Selon la maire de Montpellier, le rapport préliminaire de la chambre régionale des comptes, diffusé fin octobre dans la presse, comporte des données fausses et/ou inexactes. Le rapport définitif et officiel de CRC, sur la gestion 2006-2011 de la mairie sera rendu public lundi prochain.
On a beaucoup parlé de ce qui était présenté comme le rapport provisoire de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville de Montpellier entre 2006 et 2011. Des extraits que la presse s'était procurée pointaient du doigt des dépenses démesurées et des "anomalies" financières.
Lundi soir, lors d'une conférence de presse, la maire a annoncé que la ville avait porté plainte contre X pour faux et usage de faux.
Selon Hélène Mandroux, dans ce pré-rapport, des parties auraient été ajoutées, d'autres omises, idem pour certains noms de personnalités. Par qui ? Pourquoi ? Le pré-rapport est-il un faux ? La maire de Montpellier demande donc à la justice de faire la lumière sur cette affaire.
Hélène Mandroux est en colère et la maire de Montpellier d'ajouter :"je ne sais pas qui est derrière... (...) c'est X et contrairement aux problèmes de maths, ce n'est pas moi qui cherchera qui est ce X".
Ecoutez la réaction d'Hélène Mandroux, lundi soir, à l'issue de la conférence de presse, à la mairie de Montpellier.
Seule certitude, la rapport définitif et officiel de la CRC sera présenté, lundi prochain, en conseil municipal. Il fait 133 pages. La ville l'a reçu le 8 novembre.
Les précisions de la chambre régionale des comptes sur heraultjuridique.com :
"La chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon regrette les informations présentées comme issues d’un rapport d’observations de gestion sur la ville de Montpellier récemment publiées par la presse régionale".
La chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon déclare que le document auquel la presse fait référence paraît avoir été fabriqué à partir d’éléments divers qui ne constituent en rien un document officiel de la chambre.
Celle-ci prend en effet toutes les dispositions utiles pour garantir la confidentialité de ses travaux et rappelle également cette obligation de confidentialité aux destinataires d’observations provisoires (ordonnateurs et tiers mis en cause) ; ces observations, n’ayant pas encore fait l’objet d’une contradiction prévue par le code des juridictions financières, ne peuvent faire l’objet d’une quelconque publication.
Elle précise que seul le rapport définitif, assorti des réponses de l’ordonnateur et, éventuellement des tiers mis en cause, pourra être rendu public après sa communication à l’assemblée délibérante.