Le maire de Montpellier a fait savoir rapidement ce qu'il pensait de l'idée d'un référendum pour l'unité de la gauche aux régionales mais aussi de la demande de Manuels Valls, qui a incité Philippe Saurel à se retirer. Le dissident PS a balayé les deux propositions.
La réaction de Philippe Saurel n'a pas tardé : pas question pour le maire de Montpellier de retirer sa candidature aux régionales, ni de participer à un "référendum" sur l'unité à gauche.
Le dissident socialiste répond ainsi à l'injonction de Manuel Valls, qui l'a appelé "à ne pas s'engager dans une aventure personnelle" lors de son discours au congrès des Radicaux de gauche dimanche.
Philippe Saurel a également rejeté son retrait du scrutin demandé par les dirigeants socialistes :
Les élections régionales ne sont pas un énième congrès du PS, où aux cris d'unité, unité, unité, les militants se rangent derrière le Patron."
"L'enjeu des régionales est tout autre", affirme le président de la métropole montpelliéraine dans un communiqué. "Il s'agit de mettre en place une nouvelle façon de faire de la politique sur un nouveau territoire à penser et à construire durablement, démocratiquement et en dehors de tout dogmatisme."
Sa manière à lui de faire barrage au Front National, assure-t-il en réponse aux appels du Parti socialiste pour endiguer le parti d'extrême-droite.